lundi 24 décembre 2007

Les romans

Et tes romans? De quoi parlent-ils?

On me pose cette question. La réponse est assez simple : Ils parlent (mis à part le premier) de ce que je connais et de ce que je voudrais connaître. Ils parlent d'art, d'artistes, de découvertes, de parcours.

En fait, au départ, c'était simplement l'envie, ou même le besoin, de mettre sur papier une idée, une histoire qui m'était passée par la tête. Et puis cela a donné un premier roman, "Le futur simple", réécrit une bonne dizaine de fois, un roman que je ne renie pas, mais que je ne qualifierais pas vraiment comme tel. C'était plutôt un exutoire, un ramassis de style. Autant historique que scientifique, autant fiction que science-fiction, autant biographique que... rien du tout, en fait. Mais cela m'a fait comprendre une chose : j'aime écrire.

Il s'est passé un moment avant que je me relance dans un autre roman. Et c'est ce plaisir d'écrire qui m'y a poussé. Alors, au lieu d'échafauder tout un scénario, j'ai simplement créer des personnages et je les ai observé se démener dans ce livre.
Et c'est là que j'ai compris comment j'aimais écrire : comme un observateur de ce qui allait se passer. Je connais le point A, je pressens le point B et je laisse les personnages se rendrent au point B par leur propre moyen, selon ce que je découvre de leurs personnalités. C'est, en fin de compte, à peu près la même démarche qu'en peinture. Pas d'images préconçues, pas de thématique préétablie.
Et cela a donné "Métal".
« Le souvenir de l'incursion d'une pièce métallique dans sa chair, lors d'un accident de voiture, durant son enfance, poussera Thomas à retrouver cette sensation unique, acre et amère, mais si douce à la fois.
Une quête qui lui fera découvrir l'art par le biais de la sculpture et d'une rencontre. »


Puis, ayant abordé la sculpture, je me suis dit que je devais traiter de la peinture. Ce fut "Le pinceau d'Ocre".
« Lentement, elle leva son bras. D'une main vacillante mais ô combien précise, elle posa délicatement les poils chargés de peinture grasse, ocre et sale sur la toile. Celle-ci, à leur contact, tressaillit comme si un frisson l'eut soudainement envahie.
Elisabeth réajusta ses petites lunettes oblongues, replaça une de ses longues mèches d'argent qui tombait sur son front ridé et recula de quelques pas. Elle ralluma son mégot de Gitane papier mais, et d'une profonde bouffée, elle fit la pause de la matinée. »


Autre champs d'activité dans lequel j'ai sévit par le passé : la musique. L'envie d'entremêler musique et art visuel à donné "La dernière note".
« L’immense atelier était littéralement envahi de toiles plus mouvementée les une que les autres. La lumière du soleil les léchait, ça et là, recomposant certaines par de nouvelles surfaces d’ombre et de clarté. Léa avança lentement. Percussions, cuivres, cordes… Tout était là, les rouges, les noires, les bronzes, les triolets de touches éparses, des doubles croches de griffures spontanées. Ça dansait, ça bougeait. Léa sourit. Elle se laissa entraîner par la musique. »

Ce sont les quatre romans achevés. Les trois derniers sont à éditer... (avis aux intéressés!).

Entretemps, il y a eu quelques autres essais, comme "Gaucho", l'histoire romancée de mon vieux camion noir. Pour ceux qui l'ont connu, vous savez qu'il y a de quoi en faire un roman!
« Autant il y avait absence de vibrations, autant le souvenir de celles-ci résonnait encore dans ses organes immobiles, comme un infime frisson issu d'harmoniques de longues distances anciennement parcourues. Cela n'était ni le noir, ni le vide, uniquement le néant incommensurable de l'attente sans but, sans finalité. Il ne faisait que ressentir les contractions et les dilatations, les compressions et les expansions, les condensations et les évaporations... Et surtout, les multiples niveaux complexes de vibrations, des plus forts aux plus infimes, ceux-là mêmes qui lui permettaient d'entendre. Car il entendait. Il avait toujours tout entendu et perçu, tout ce qui se passait dans sa cabine. »

Actuellement je me suis lancé dans une histoire plus complexe, dans sa forme de narration, que je ne peux pas vraiment encore en préciser la direction générale. Disons simplement qu'il s'agit d'une réflexion sur le bonheur par le biais d'images fugasses.
"Pour une nanoseconde de bonheur".
« Le geste était lent et naturel. Cette main tendue dans l'espace semblait vouloir capter l'insaisissable instant d'un illusoire bonheur, l'instant que l'on voudrait éternel, après qui l'on base même le sens de sa vie. Mais tout ce travail, toute cette quête pour une nanoseconde si fugace, fait que lorsqu'on la frôle, on exulte et on panique à la fois, sachant que rien ni personne n'a jamais pu avoir le moindre contrôle sur cet état de grâce.
Capté sur mémoire flash, ce geste avait la douceur et la lumière d'un Vermer, si ce dernier, évidemment, avait pu peindre le mouvement. Il avait la volupté et la suggestion d'un Ingre, et une résolution numérique à la fine pointe de la technologie. »
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jeudi 20 décembre 2007

Retour à l'abstraction


Dualité Formelle
acrylique sur toile - 2007 -
36" x 48" (91,4 cm x 121,9 cm)
série "Formes noires" www.alec5.com


Retour à l'abstraction

J'ai eu l'impression, sûrement à juste titre, que je tournais en rond avec les "Usines". En tout cas, avec ce thème. Je ne savais même plus s'il s'agissait d"Usines" ou de "Formes noires".
Soudainement j'en ai eu une certaine lassitude. Mais il a, dans ces compositions, des éléments qui m'interpellent. Et de façon naturelle, je suis allé dans l'abstraction chercher l'essence de ces images, en n'utilisant que les éléments distinctifs que j'ai perçus dans les autres toiles.
Cela a donné "Face à face formel" et "Entre deux terres"

Et puis j'ai réalisé, qu'en m'efforcant à élaborer des images d'usines, j'en perdais peut-être même le plaisir de peindre. Décidément, en création pure, je suis incapable de subir la moindre contrainte. Alors je retourne dans l'abstraction qui, à mon sens, est un terrain plus propice au laissez allé et à la spontanéité, d'où peut surgir des images plus inconscientes et plus vraies.

Je suis quand même content de la série des "Usines", «faut pas croire!», mais à vouloir définir mon travail, je me mets peut-être trop de limites. Après tout, toutes ces toiles sont des "Formes noires" tout simplement!

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mardi 18 décembre 2007

Inconscient visuel



Inconscient visuel

Je viens de comprendre d'où vient cette forme qui se répète, sous divers traits, dans la plupart de mes dernières toiles. C'est fou ce que l'inconscient visuel peut enregistrer.
Mais non, je rigole! Quoique...
C'est à croire que cette vieille et hideuse fournaise, qui trône dans mon atelier, me hante!

Non, cette forme, je le sais, me hante depuis bien plus longtemps. En fait, depuis ma plus tendre enfance, alors que dessinais, durant des heures, d'immenses cathédrales. Les voûtes et arcs-boutants me fascinaient et me fascinent toujours. Non, non, ce n'est pas un cas de psychiatrie! Quoique...

Bon, je retourne à mes pinceaux!
La peinture serait ma thérapie? Ben non, voyons! Quoique...
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dimanche 16 décembre 2007

L'hiver


Les deux rives
acrylique sur toile - 2007 - 24" x 30" (
61,0 cm x 76,2 cm)
série "Formes noires" www.alec5.com


L'hiver

Paradoxalement, l'hiver me calme et pourtant me pousse furieusement à peindre sans cesse. Je n'ai jamais su quelle était la raison de ce phénomène. Durant les autres saisons, je me force presque à peindre, et la violence que je me fais ressort dans mes toiles.

L'hiver est pour moi un temps étrange où la lumière particulière et le foisonnement de tonalités et de camaïeux me poussent à vouloir transcrire ce que je vois et ressens. Même que le simple fait de descendre dans l'atelier me stimule tellement que je ne peux résister à l'envie de déballer une toile vierge et bondir avec le premier pinceau noircit.
Et plus je peins, plus une certaine sérénité m'envahi. Mes thèmes deviennent plus calmes. Comme je l'ai déjà écrit (Recyclage et répétition), la répétion de la composition ne me dérange pas. Au contraire, elle me permet de mieux comprendre ce qui se passe.

Nouvelles toiles, sur mon site (www.alec5.com) dans les séries "Usines" et "Formes noires" qui, soit dit en passant, devraient probablement ne faire qu'une série. Mais les "Usines" avaient commencé un rythme tellement différent que je les avais spontanément isolées.
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samedi 15 décembre 2007

Antoine Claes

Voilà un artiste dont je voulais parler depuis un moment.
Antoine Claes, Né à Montréal en 1971, de nationalité belge et canadienne.

Tombé par hasard sur sa peinture, j'ai évidemment été séduit par son univers industriel et par la facture très particulière de sa peinture. Étant de toute évidence beaucoup plus figuratif, il semble vouloir faire le chemin inverse du mien et, par son traitement, faire se rapprocher l'image figurative vers une image plus abstraite.

Sa technique, puisqu'elle est mise très en avant sur ses oeuvres, est un transfert photographique, non pas mécanique ni digital, mais bien manuel, à l'huile et souvent sur bois.

Certaines de ses oeuvres sont immenses et, de par leurs grandes tailles, envahissent l'espace visuelle de façon à ce que l'observateur puisse y plonger et perdre, pour un moment, une certaine notion de réel.

À voir à la galerie MX (Mensi Xpose), sur l'avenue Viger, à Montréal.
Antoine Claes
galeriemx.com
à voir aussi à La Galerie Beauchamp à Québec
www.galeriebeauchamp.com


mardi 11 décembre 2007

Image surgissante


Station Baïkal
acrylique sur toile - 2007 - 24" x 36" (
61,0 cm x 91,4 cm)
série "Formes noires" www.alec5.com


Image surgissante

La série des "Usines" est évidement issue de la série des "Formes noires", et je ne pense pas avoir fini avec cette dernière l'exploration thématique. De temps à autre, une image surgit avant que je la peinge. C'est rare, puisque que c'est, en quelque sorte, à l'encontre de ma "non-démarche", qui privilégie la spontanéité de l'inconscient. Mais là, cette image c'est tous naturellement imposée. Alors la voici. Ambiance gelée, d'hiver Sibérien au bord du lac Baïkal. Souvenir d'enfance? Du voyage, oui, mais de cette image... Peut-être.

Souvenir de surface de béton, de gris, de beige, d'ocre, de sévérité et d'interdiction soviétique. Visite guidée, évidemment. Mais nous étions curieux et nous avions échappé plus d'une fois aux guides qui nous prêchaient leur propagande touristico-culturel sur la force et le pouvoir du développement régional. Et les énormes bâtiments stricts, carrés, massifs, tout comme les gigantesques statues, toutes aussi strictes, carrées, massives. Et le ciel éternellement beige, éternellement hivernal, les routes et les rues noircies de poudre de pneus usés, de poussière, de terre et de rouille. (Et je peux le confirmer, les voitures soviétiques rouillent à vue d'oeil. 30 ans plus tard, j'ai eu une Lada!).
Dans tout ce blanc sale, ce beige et ce noir, deux couleurs m'ont toujours frappé en Union Soviètique (toujours parce que j'y suis allé plus d'une fois). Le vert forêt et le rouge impérial. C'est fou le nombre de tissu ayant ces couleurs. Les recouvrements de chaises et de fauteuils, les rideaux, les tapis industriels. Petit garçon, ce sont des choses que l'on remarque, des détails qui n'en sont pas vraiment mais qui marquent. Et comme j'ai une très bonne mémoire visuelle (on ne peut pas en dire autant de ma mémoire courante), ce sont des couleurs qui se sont inscrites à jamais dans mon esprit.
Toutefois, n'étant pas très picturalement "coloriste", je préfère me perdre dans les blancs cassés, les beiges et ocres de tout genre. Malgré tout, le noir reste la dominante narrative, d'où la série des "Formes noires".
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samedi 8 décembre 2007

La géante rouge - suite



Pour le projet de performance, le fait de peindre par terre complique un peu les choses. Devrais-je me résoudre à peindre sur chevalet ?
Pour l'expérience, j'ai placé la géante rouge sur mon chevalet, pour un moment. « Mais tu peins par terre, alors pourquoi tu as quand même un chevalet ? » Il faut bien prendre du recule de temps à autre, et à moins de maîtriser la gravité, tel un moine tibétain, le seul recul que je peux obtenir est sur le plan horizontal !

Pour moi, peindre sur un chevalet, c'est en fait trois problèmes : lorsque j'ai essayé avec la "Géante rouge", elle a bien failli tomber une fois (trop d'énergie !). Ok, ok, ce n'est pas le méga-chevalet, il est plutôt timide, mais courageux. Je le traîne depuis près de vingt ans. Le second problème est que je ne peux plus tourner autour de la toile. Le sens du brossé est constamment et naturellement optimisé lorsque je peux changer d'axe. Et le troisième problème est que la graviter fait couler les interventions plus humides... Bien des peintres tirent profit de ce fait, et des fois très bien, mais cela ne fait pas partie de ma peinture.

Alors j'ai pensé à une projection en direct sur grand écran, pour que tous les observateurs puissent suivre ce qui se passe sur la toile. Mais c'est un dilemme, car je sais aussi que la projection sur grand écran ne rendra peut-être pas justice à ce qui se passe sur la toile.

Quelqu'un a-t-il une suggestion ? ;-)
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jeudi 6 décembre 2007

Séries


La bassin gelé et l'usine
acrylique sur toile - 2007 - 14" x 18" (35,6 cm x 45,7 cm)

série "Usines" www.alec5.com
vendu

Séries

Même moi, je me fais avoir par le classement, l'étiquetage, les balises. À vouloir comprendre où je m'en vais, j'ai classé mes toiles en séries. "Surfaces", "Stuctures", "Mécaniques", "Formes noires" et maintenant, "Usines". (voir site www.alec5.com)
La série des "Usines" semblait vouloir annoncer un certain virage dans ma façon de peindre, dans mes thèmes. Mais, par concours de circonstance, à l'orée de cette série, je me suis interrompu. Ceci a fait en sorte qu'à ma reprise, j'ai l'impression de retourner aux réflexes de la série précédente. De sorte que je ne sais plus s'il s'agit d'usines ou de "Formes noires". Et en plus, en regardant certaines toiles de la série des "Formes noires" je pourrais très bien en transférer certaines dans la série des "Usines".
On pourrait aussi dire la même chose des "Structures" et des "Mécaniques", ou des "Surfaces" et des "Structures". Mais pas des "Surfaces" et des "Mécaniques"... Bref, c'est un peu n'importe quoi! Est-ce vraiment utile de classer par série mes toiles? Probablement que non.
C'est peut-être un moyen de classer par époque. Mais même ces époques peuvent se confondre. Dans certaines toiles de la période "Surface", on peut y voir clairement des inspirations de "Formes noires", dix-sept ans auparavant.
Et même dans les "Formes noires", j'ai quelque fois ressenti l'envie de faires des sous-classes, d'isoler les "Formes noires" pures, les plus abstraites, les plus radicales, des autres.

L'oscillation entre l'abstrait et le figuratif fait que mes thèmes ne sont pas stables. Enfin... Il y a quand même un dénominateur commun : l'industriel. Peut-être là la seule série véritable.
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mardi 4 décembre 2007

La géante rouge



La géante rouge
acrylique sur toile - 2007 - 48" x 72" (121,9 cm x 182,9 cm)

série "Usines" www.alec5.com
vendu

La géante rouge

Elle a envahi mon petit atelier, mais il le fallait bien un jour. Une toile géante! 48" x 72". Cela a été le rapport le plus physique que j'ai connu avec la création d'une toile. Tourner autour comme un prédateur, à la recherche de l'image en formation. Surplomber la toile en quasi-déséquilibre. Et cette grandeur m'a obligé à aller vite et fort au début. De grands mouvements, énergiques, sans relâche. J'étais essoufflé, en sueur, mais quelle expérience! Je ne sais pas encore si je suis content du résultat, mais j'ai relevé mon défi. C'est un peu ce qui comptait, car j'ai toujours rêvé de faire des très grands formats sans savoir si j'en étais capable. Garder la maîtrise de cette surdimension est un défi à part entière, en tout cas pour cette première fois.

Plus grand? J'avouerais que cette toile est à la limite de ce qui peut entrer dans ma minivan. Si j'avais encore mon bon vieux camion noir, cette toile aurait pu être du double du format! Et en plus, j'aurais pu en mettre plusieurs!

Sur le moment, à mi-parcours en tout cas, je me suis dit que ceci pourrait être un excellent format pour mon projet de performance. Parce que question chorégraphie spontanée...! Mais finalement, je pense que ce serait un peu trop long, surtout pour les musiciens. et puis il y a un tel rapport de force que je ne sais pas qui gagnerait dans ce combat créatif.
Bien sûr, pour la part de risque, c'est très intéressant, presque enivrant. Je ne sais pas... je garde l'idée. Mais je pense qu'un plus petit format serait plus à propos. Petit? Pas si petit que cela. Mettons grand, mais raisonnable. Et puis je ne sais pas encore quel pourrait être l'espace disponible pour ce genre d'événement. Aussi, considérant que je prévois toujours peindre par terre, même pour cette performance avec musiciens, et considérant l'idée de retransmettre par caméra, sur écran géant, techniquement, pour filmer une si grande toile, il faudait placer la caméra très haut, sinon l'utilisation d'un grand angle déformerait trop les proportions de la toile projetée.
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dimanche 2 décembre 2007

La fournaise


Rythmique industrielle
acrylique sur toile - 2007 - 30" x 40" (76,2 cm x 101,6 cm)

série "Usines" www.alec5.com

La fournaise

Bon, c'est reparti! Mon atelier est dégagé... pour un temps. Il va malheureusement encore souffrir des affres de la rénovation. En fait, cette fois-ci, c'est majeur : Out la vieille fournaise! Dommage. Où je demeurais avant, il y avait aussi une vieille fournaise de fonte. Mais celle-ci avait du style. Elle trônait au milieu d'une petite pièce bétonnée, telle une vieille locomotive à vapeur. Ses manomètres indiquaient une pression et une température rassurante. Son fonctionnement était sans défaut, même si son efficacité énergétique, on s'entend, laissait fortement à désirer. Vestige d'une époque industrielle révolue, ces systèmes de chauffage à circulation à eau chaude offraient un confort doux et homogène.

La vieille fournaise actuelle était, en fait, conçue pour le charbon à l'origine. Adaptée pour le mazout, elle fut défigurée par un patenteux-adaptateur qui n'avait résolument aucun sens de l'esthétique. Plâtrée d'amiante de toutes parts, elle ressemble plus à une version Frankenstein de ce que devait être une fournaise du début du siècle.

Tout cela pour dire que mon atelier va se libérer de cette fuite d'une tonne, de son conduit d'échappement (et le mot est bien choisi!) et du réservoir de mazout de 500 litres. Bref : De la place!
On va la remplacer par une chaudière électrique, à peine plus grande qu'un gros micro-onde, chaudière qui reprendra l'ouvrage de chauffer le circuit d'eau et de calorifères.

Et c'est alors que je pourrais entreposer plus de toiles. En fait, de les ranger car, elles commencent à envahir tout les recoins de mon pauvre espace de création.
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