lundi 29 janvier 2007

EXPOSITION - O Patro Vys


Le canal
acrylique sur toile - 2007 - 24" x 36" (61 cm x 91,4 cm)

Série "Formes noires"
www.alec5.com

FORMES NOIRES ET NUITS BLANCHES
oeuvres récentes
du 5 février au 4 mars 2007

O Patro Vys
356, rue Mont-Royal Est
(au dessus du Bily Kun)
(514) 845-3855
www.opatrovys.com

VERNISSAGE - mercredi 7 février 2007 à 18h00

Les formes noires

Les formes noires sont l’expression d’un besoin d’épuration volontaire mais aussi largement instinctive. 
Le geste prend alors tout le contrôle de la composition. Les formes noires sont une synthèse du parcours pictural d’Alec, une simplification de l’image et de la composition.
Le point de départ est toujours une forme noire dominante, qui impose, par sa structure, le sujet de l’histoire. Le blanc, prend une place importante, sorte de contrepoint qui supporte la forme dominante. Chaque opposition réagit en camaïeu. Seule se détache une forme, généralement d’une autre couleur, qui engage l’espace dans une relation ponctuelle, canalisant l’ensemble du visuel.


EXPOSITION - Format L78



FORMES NOIRES
oeuvres récentes
du 8 janvier au 3 février 2007
Vernissage - vendredi 12 janvier, dès 17h

Format L78 l'espace galerie
2160-A rue Beaubien Est, Montréal
Tel 514 722-2278
www.formatl78.com/espacegalerie

Heures d'ouverture
Lundi au Jeudi : 9h à 17h - Vendredi : 9h à 20h - Samedi : 12h à 16h
.

EXPOSITION - Va-et-Vient



FORMES NOIRES
oeuvres récentes
exposition solo du 29 octobre au 3 décembre 2006

Vernissage le mercredi 8 novembre dès 17h30

au VA-ET-VIENT bistrot culturel
3706 Notre-Dame O., St-Henri, Montréal, 514-940-2330


Plateforme sibérienne
acrylique sur toile - 2006 - 11" x 14" (35,6 cm x 27,9 cm)

vendu
www.alec5.com

30 novembre 2006
Brèves Arts visuels - Journal VOIR

Alec va et vient
Nathalie Guimond - journaliste VOIR
Montréalais d'origine suisse, Alec expose sur les murs de briques rouges du Bistro Va-et-Vient (3706, Notre-Dame Ouest) une vingtaine de toiles intitulées Formes noires. L'artiste travaille à l'acrylique en raison de sa rapidité de séchage et de la spontanéité qu'elle lui laisse: c'est qu'il peint par terre, sur plus d'une toile en même temps, ce qui lui permet d'essayer sur l'une ce qu'il entrevoit sur une autre. Privilégiant constamment la gestuelle et la trace, ses nouvelles oeuvres sont une synthèse des séries précédentes, où formes et silhouettes noires sont de plus en plus épurées. Graphiste de formation, il est également devenu, au cours des années, designer et peintre. Jusqu'au 3 décembre. www.alec5.com (N. Guimond)

__________________________________________

Commentaires à l'article du VOIR
publiés sur le site de VOIR


Des silhouettes noires
Les oeuvres d'Alec sont peut-être trop abstraites jusqu'un certain point mais sa technique de peinture est vraiment spéciale. C'est intéressant comment la spontanité de ce peintre peut créer des formes aussi géniales sur l'acrylique...toutes ces tâches me font réflechir, je vous conseille d'explores ses toiles, j'adore son concept.
Miguel Vales
18 décembre 2006

Plate-forme sibérienne: elle est à moi...
La belle toile d'Alec que vous pouvez admirer plus haut est à moi! Nan! Nan! Nan! Nan! Nan!J'ai fait un bon choix, hein!
L'artiste Alec, je ne le connaissais pas avant le 8 décembre 2006. J'ai reçu par l'autoroute électronique une invitation à son vernissage. J'ai visité son site www.alec5.com et j'ai été séduite par son talent multidimentionnel et sa palette de couleurs. Sans hésiter, je me suis rendue au Va-et-Viens. Je savais que j'allais rencontrer un artiste hors du commun. ...Ce fût le cas. ...Je suis entrée dans le Bistro, j'ai fait le tours des oeuvres d'Alec et en un instant mon choix s'est arrêté sur Plate-Forme Sibérienne. D'un pas de deux très gracieux, nous avons conclu la transaction. J'ai dégusté une bonne bière en compagnie d'Alec. Un jeune homme fort sympathique, allumé, beau comme un coeur, humble, organisé et fort intéressant à découvrir.
Je vous conseille de courir à ses prochaines expositions. C'est le temps d'acheter ses toiles. Retenez le nom ALEC. Il sera très connu dans un proche avenir et ses oeuvres vaudront leur pesant d'or. Fiez-vous à mon oeil de lynx et à mon nez de sorcière.
Alec est venu me porter Plate-Forme Sibérienne hier soir. Des heures de bonheur et de contemplation en compagnie de cette beauté m'attendent...
Anne Évangéline LeBlanc
5 décembre 2006

Quand une silhouette prend forme?
J'avoue avoir été sidéré! Et le mot n'est pas encore assez fort! Je ne sais pas si c'est causé par le mur de briques qui donne un aspect dont (enfin pour ma part) nous ne sommes guère habitués, mais cette exposition se démarque de toutes les autres! Chacune des toiles semble vouloir sortir de leur cadre comme pour tenter de nous communiquer quelque secret? Les Formes Noires sont justes à la limite d'un style fantomatique essayant tant bien que mal, de sortir de la matière pour prendre forme? Et pourtant pas! Coincés éternellement sur leur tableau, nous demeurons perplexes? Des énigmes de grandes dignités à ne surtout pas manquer! BRAVO!!!
Lise Bourassa
5 décembre 2006

Alec ou l'art des formes épurées!
Aller voir cette exposition est la première idée q ui m'est venue en voyant l'unique toile accompagnant ce commentaire très favorable à l'oeuvre de cet artiste multidisciplinaire que semble être Alec . Malheureusement, l'article nous apprend qu'elle se terminait hier. Je souhaite qu'Alec représente à nouveau les mêmes toiles et peut-être bien des nouvelles à une autre exposition.
La découverte d'un unique tableau d"Alec me donne à penser que l'oeuvre entière de ce peintre est une oeuvre de maitre. J'aime bien cette impression de certitude se dégageant de ce tableau, sans anicrohes comme il est dit dans le commentaire de cet autre artiste..
Donc j'attendrai une prochaine exposition d'Alec... Dommage car j'adore l'ambiance du Va et vient . Rien ne dit que Alec n'exposera pas à nouveau là mais cela pourrait être long .Donc, pour tous ceux qui comme moi aiment l'art reliant trace et gestuelle comme en un ballet contemporain...c'est un rendez-vous dont je ne connais pour le moment, ni le lieu ni l'heure.
Céline Lenoir
4 décembre 2006

Alec, un artist-peintre oeuvreant à partir d'une palette minimes de couleurs et infinis!
Alec, cet artiste peintre d'origine Suisse. Je ne l'ai rencontré qu'a quelques reprise...Ces Oeuvres , son Oeuvre parcontre... Etant moi-même un artiste peintre emergeant et aillant travaillé avec celui-ci je ne peux que me réjouir de lire cet article, que N.Guimond lui ait donner ces lignes qui lui reviennent ,naturellement!Pour ne pas écrire "méchaniquement" (clin d'oeils a sa puissante serie des Mécaniques). L'Exposition au Va-et-Vient semble intemporels . Le mur de briques sité ci-haut joue un rôle magique dans la presentation des tableaux de la serie Formes Noires qui campent tels à représenter un exposition de haut niveau. Cet artistes'en va dans une seule direction; la sienne ! Il est magnifique de pouvoir contempler l'Art conceptuel d'un artiste peintre emergeant d'ici' , sans anicroches, sans faux coups, une lecture linéaire impressionante de Formes Noires, brillament composés tels de grands artistes peintre. Ici, à portée d'yeux, au Bistro Le Va-et-Vient. Un artiste-peintre à surveiller de tres près! Après L'Exposition de Molinari à la Maison de la Culture Maisonneuve ,Les Formes Noires d'Alec est l'exposition la mieux réeussite que j'ai pus voir en 2006 et ce en grande partie pour l'originalitée,l'audace et le concept fort réeussi de l'artiste. Bravo ! À VOIR
Yan D. Soloh
30 novembre 2006
.

vendredi 5 janvier 2007

Métal


La douille de lampe
acrylique sur toile - 2011 - 24" x 30" (
61,0 cm x 76.2 cm)
Série "Hors série"
www.alec5.com


Métal
Série 6 - 6e phase (2010-...)

Émanation mnémonique
« C'est une observation de la mémoire intrinsèque des objets, qui qualifie la valeur qu’ont les objets indépendamment de leur utilité ou de leur fonction, mais de par leur parcours dans le temps. C'est aussi un questionnement sur la manière de concevoir et de façonner les objets dans un esprit de durabilité et d'esthétique, valeur qui semble en perte d'assise face à la philosophie de l'obsolescence. »


Entamée par la série "Usines", la démarche de l'émanation mnémonique spontanée à engendrer un besoin de plonger dans le figuratif afin d'explorer la nature même et le vécu des objets observés.

J'ai maintenant le goût de voir ce qui m'intrigue. Plus simplement le suggérer, mais l'observer. Voir et brosser rapidement l'essentiel de ce que je ressens par rapport à l'image de l'objet, son émanation. Oui, il s'agit encore d'émanation mnémonique, mais cette fois cela ne vient plus de moi mais directement des formes et des objets que j'observe. Ils ont quelque chose à raconter.

Pourquoi les objets plus anciens? Ce qui me fascine c'est la période charnière, la période de transition entre l'artisanat et le début de l'industrialisation. Il y avait là une vision utopique d'un futur fait de modernité et "solution à tout", une vision filtrée par une sensibilité et un long patrimoine esthétique, à une façon patiente de faire les choses, de façonner et de construire dans un esprit de durabilité.

autres séries :
"Usines"
"Fomes noires"
"Mécaniques"
"Structures"
"Surfaces"


Voir les billets à propos de "Métal"

Les Usines


La grande usine
acrylique sur toile - 2008
- 36" x 48" (91,4 cm x 121,9 cm)
série "Usines"


Usines
Série 5 - 5e phase (2007-...)

« C’est un travail sur la mémoire architecturale, non pas dans son sens construction, ni esthétique, mais sur l’émanation mnémonique spontanée, la perception de l'histoire vécue ou ressentie d'un lieu et d'une époque. »

Je me rends compte maintenant que tout mon processus pictural est en train de se cristalliser sur la mémoire inconsciente, instinctive et spontanée, celle qu’on ne peut expliquer mais qui est là, sous-jacente à chaque mouvement, geste ou décision que l’on prend.
À l’instar de la mémoire des métaux, par exemple, je crois que le corps en son entier acquiert une mémoire des lieux et du temps qui transcende même la qualification de mémoire.

En stimulant le réflexe, le geste spontané, et surtout en se « débranchant » non seulement des contrôles de forme, de justesse mais aussi des normes reçues ou établies, il devient alors possible de retranscrire des images sans même les concevoir. Seule cette mémoire interne pourra s’exprimer et faire surgir des images peut-être floues, mais qui laisseront à tout un chacun un espace interprétatif libre, pouvant réagir selon sa propre émanation mnémonique spontanée.

C'est peut-être pour cela que je me balade entre l'abstraction et le figuratif...
C'est peut-être aussi pour cela que je peins les yeux mi-clos, comme me l'a fait remarquer quelqu'un lors de la performance. Je ne regarde pas vraiment ce que je fais, je le perçois.

autres séries :
"Formes Noires"
"Mécaniques"
"Structures"
"Surfaces"

Voir les billets à propos de "Usines"

jeudi 4 janvier 2007

Les Formes Noires


Forme noire 2
acrylique sur toile - 2006
- 48" x 24" (121,9 cm x 61,0 cm)
série "Formes noires"


Les Formes noires.
Série 4 - 4e phase (2004-...)

La démarche est en réalité une contre-démarche. Plonger tête première dans une image en formation. Se mettre en déséquilibre afin que l'instinct pictural prime sur la réflexion conceptuelle. Au besoin répéter l'expérience mainte et mainte fois, afin de pouvoir cerner la cohérence de l'image. Ne pas essayer de comprendre ni ce qui se passe, ni ce qui pourrait se passer. Ne pas réfléchir, mais bien agir sur la toile, jusqu'à ce que l'image se stabilise.

Le point de départ est toujours une forme noire dominante, qui impose, par sa structure, le sujet de l’histoire. Viennent alors se juxtaposer des teintes et des formes, sorte de contrepoints justifiant la présence et l'existence de la forme noire. Chaque couleur est spontanément saturée de noir. Cette saturation exprime l’usure, le travail et la véracité de la vie.
Les teintes sont simples et complexes à la fois, pour que l’on puisse voir plus que ce qu’il y a dans la composition, que chaque observateur puisse décerner les images qu’il peut s’inventer, en apercevant par transparence des niveaux de lecture multiple.

La démarche, s'il en est une, est de faire abstraction de toute formation académique, quelle qu'elle soit, de tout ce qui pourrait entraver le processus créatif, de toute démarche conceptuelle, et ne laisser s'exprimer que l'essence même de ce l'on est.

C'est à chaque fois un plongeon dans une image qui surgit au fur et à mesure des mouvements, des couleurs et des formes. Il n'y a pas de concept initial. Chaque toile est issue d'un désir de surface, qui, progressivement, s'approfondit par couches et interventions successives, et forme enfin une sorte de cohérence de couleurs et de structures. Peindre, c'est se mettre souvent en situation de risque. Il y a une peur constante durant l'exécution, une sorte de stress dynamisant, une curiosité de ce qui va se passer, et un plaisir immense lorsque les choses se mettent soudainement en place. Cette excitation de sentir le moment précis où la cohérence s'installe et que l'image prend forme est le moteur même du désir de peindre.

autres séries :
"Usines"
"Mécaniques"
"Structures"
"Surfaces"

Voir les billets à propos de "
Formes noires"

mercredi 3 janvier 2007

Les Mécaniques


American Fields
acrylique sur toile - 1991
- 34" x 48" (86,4 cm x 95,5 cm)
série "Mécaniques"


Les Mécaniques
3e phase (1991-1992)

Immersion dans une période d'ingénierie, les structures visuelles s'inscrivent dans une thématique anecdotique purement mécanique.

Une part de moi est attirée par l'ingénierie et la mécanique. Dans cette série, je me suis laissé aller à exprimer ma relation dans un domaine qui, de prime abord, semble peu ou pas artistique. Mais il s'agit bien là d'un univers de création sculpturale. J'ai tenté de transférer la notion tridimensionnelle dans un univers pictural bidimensionnel. Même si l'abstraction est la base de la composition, les éléments anecdotiques sont des supports à la narration. Les paysages, s'ils apparaissent quelques fois, sont là pour définir l'espace, pour définir la scène.

autres séries :
"Usines"
"Formes Noires"
"Structures"
"Surfaces"

Voir les billets à propos de "Mécaniques"

mardi 2 janvier 2007

Les Structures


Échaffaudage 4
acrylique sur toile - 1991
- 48" x 24" (121,9,4 cm x 61 cm)
série "Structures"


Structures
2e phase (1990-1991)

À l'instar des échafaudages architecturaux qui semblent cacher ce qu'ils construisent, les thèmes visuels se composent de structures apparentes. C'est le besoin de rendre visible la recherche des formes et des surfaces, le besoin de comprendre, sans cacher ce qui se trame durant le processus créatif.

Je voulais montrer ce qui est invisible dans le processus de création : les structures organisationnelles qui construisent l'image sur la toile. Je voulais rendre apparent ce qui ne se montre pas, ce qui se passe dans la tête du créateur. Rapidement, ces structures ont pris une place prédominante à la composition.

autres séries :
"Usines"
"Formes Noires"
"Mécaniques"
"Surfaces"

Voir les billets à propos de "Structures"

lundi 1 janvier 2007

Les Surfaces


Carapace
acrylique sur toile - 1991
- 48" x 24" (121,9,4 cm x 61 cm)
série "Surfaces"



Surfaces
1e phase (1990)

C'est une période de découverte de la toile, de sa surface et de sa texture, d'assemblage des formes visuelles et des couleurs d'où vont émerger une palette de tons et de formes qui seront les éléments récurrents dans tout le parcours artistique. C'est le fondement du travail.

Cette série fut ma première incursion dans le monde de la peinture. J'ai voulu déstructurer mon apprentissage graphique, progressivement. C'est aussi les premières recherches de couleurs, l'établissement de ma palette de base, les ocres, les blancs et les noirs. Cette période a été pour moi la découverte de la surface de lin, la relation sensorielle avec la toile, avec son grain et ses textures, avec l'objet même, le tableau.

autres séries :
"Usines"
"Formes Noires"
"Mécaniques"
"Structures"

Voir les billets à propos de "Surfaces"