jeudi 18 décembre 2008

Et c'est reparti!



Et c'est reparti!

Et c'est reparti! À croire que c'est la neige qui est mon carburant. Non, rien à voir. Pure coïncidence. Mais quand même, pourquoi l'hiver et pas l'été? Casanier? Oui, sûrement. Cocooning artistique? Probablement. En tout cas une chose est sûr, durant la saison hivernale je peins, je peins beaucoup. Une chance que je ne peins pas durant toute l'année à ce rythme. Il me faudrait alors un entrepôt pour mes toiles. Déjà que ça déborde dans mon atelier!

Ah, quel plaisir de retrouver mes pinceaux rouillés, encore plus rouillés qu'au printemps. Scandaleux, diraient certains. Je sais, je sais, mais c'est comme cela que je les aime : échevelés, usés, tordus.
Les pinceaux neufs donnent des traits propres et nets, trop propre et trop net pour ce que je fais. Loin d'être un handicap, leurs déformations obligent le mouvement à se soumettre à leur passé torturé. C'est même des fois une bataille qui se livre sur la toile, entre ce que je voudrais faire et qu'ils m'obligent à ne pas faire. Ainsi, la perte de contrôle due à leur état crée une image encore plus naturelle et spontanée à mes yeux.

Je me surprends à retrouver mes thèmes exactement là où je les avais laissés. Je pensais faire un pas en arrière, comme à chaque reprise annuelle. Mais non, au contraire, j'ai encore plus l'impression de ne pas avoir arrêté cet été. Et tant mieux! Bon, ok, j'ai fait quelques incartades, quelques essais sur des voies différentes. Il arrive des fois que j'ai des images qui surgissent dans ma tête, des idées à tester et, par jeu, je me commets dans un ailleurs qui, pour la plupart du temps, ne mène nulle part. À classer dans les hors-séries! Ou à recycler au plus vite, car je ne vous pas que quelqu'un voit ces toiles.

Bon, je poursuis donc mon voyage dans l'émanation mnémonique spontanée et dans les images d'usines. Pourquoi ne pas entrer? Entrer dans ces usines? Les architectures intérieures me fascinent. Ces énormes structures silencieuses d'où émanent les vibrations d'une histoire oubliées. Ces claires-obscures qui, de leur camaïeu d'ocre et de terre, ou de bleus acier et autres anthracites, lèchent lentement les sols et les murs, dans un mouvement imperceptiblement rythmé par le déplacement de l'astre. Ces lumières blafardes ou éclatantes que peuvent déverser les impressionnant vitraux fendus et opaques, halos rectilignes où viennent s'accrocher, en une apesanteur hors du temps, les poussières oxydées de vies révolues.
Mais sitôt que j'essaie de retranscrire ces structures, la perspective s'en mêle, et je n'ai pas encore décidé si une toile, une de mes toiles, pouvait accepter la perspective. Je ne sais pas pourquoi, mais à la moindre ligne de fuite, j'ai l'impression de tomber dans l'anecdotique, dans le figuratif qui empêcherait une lecture libre de l'image. Je ne dis pas que le figuratisme est un métablocant à l'imagination, mais... En tout cas dans mes toiles, je crains que ce soit le cas. Il faut, à mes yeux, que cela reste de la peinture et non pas de la reproduction. Là j'entends déjà des voix s'élever, à la défense du figuratisme. Non, il ne faut pas croire, je n'ai rien contre, mais pas dans ma peinture.

Pourquoi fuir la perspective? (Oh le jeu de concept!). Peut-être est-ce une façon de me détacher de ma formation académique. À cette époque, la perspective était mon jeu favori. Encore aujourd'hui, expliquer quelque chose de façon visuelle, j'ai tendance à faire un croquis en trois dimensions.

Bon, ayant repris ma démarche là où je l'avais laissé, je crois bien que cette saison sera... évolutive.
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mercredi 3 décembre 2008

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