samedi 27 juin 2009

L'atelier, havre de paix ou champs de bataille?


La grande usine
acrylique sur toile - 2008 -
36" x 48" (91,4 cm x 121,9 cm)
série "Usines" www.alec5.com

L'atelier devrait-il être un havre de paix ou un champ de bataille? Tout cela a la fois, je crois. Mais avant tout un temple de création! Mon temple me semble actuellement être une crypte, une catacombe silencieuse. Pas qu'il soit lugubre, ni même que les cadavres s'y accumulent (quoique), mais placé en sous-sol, il me semble souffrir du manque de luminosité. Bien sûr, il ne manque pas d'ampoules et de point d'éclairage, mais c'est autre chose. Une chose que seule la lumière naturelle peut procurer. Et c'est plutôt drôle de ma part de faire ce constat, moi qui aie principalement créé la nuit.

Les toiles s'accumulent dans les casiers de rangement. Ceux-ci étant si pleins (beaucoup plus pleins que sur les photos!) que j'ai considérablement freiné mes activités picturales au point d'être en lévitation créatrice, tel un point d'orgue qui ne serait trouvé le signe de reprise de la partition.

La bataille n'a plus lieu, mais ce n'est pas la paix pour autant.

Et voilà que je fantasme à nouveau sur l'image mentale d'un atelier libre. Libre? Je veux dire par là, un bâtiment indépendant, recevant sa lumière de longues lucarnes en hauteur de mur et de puits de lumière au plafond. Je rêve d'une alcôve blanche aux vitrages légèrement opaques, laissant passer par leur voile diaphane, non pas la lumière, mais une certaine luminosité équilibrée, uniforme et régulière. Et surtout vaste!

mercredi 24 juin 2009

"La dernière note" en résumé - suite

...suite et fin. Pas d'édition, encore, pour la "La dernière note".
Bons commentaires du directeur littéraire, mots très encourageants :
« [...] La qualité de l’écriture, le courage du narrateur qui va au bout de ses démonstrations et de ses idées, sont indiscutables [...] Ce roman pêche par manque de simplicité, de gros bon sens commun pourrait-on dire. Tout est au niveau intellectuel, de l’esprit, de l’intériorité et c’est si vrai que, pour boucler votre histoire, vous devez même l’abstraire jusqu'à l’onirisme. [...] Cela dit, il ne faudrait pas croire que votre ouvrage serait refusé par tous les éditeurs. Moi-même, qui y trouve de grande qualité, il m’intéresse et j’en pense beaucoup de bien. [...] »

...mais ce roman ne cadre pas avec la ligne d'édition de cette maison.
Alors il faut chercher encore.

Toutefois, le fait de faire un résumé, dont je ne sais toujours pas si j'ai bien réussi l'exercice, me pousse à appliquer cela aux autres romans.
Donc, au travail!

mercredi 17 juin 2009

Projet "Artbike" - 6


photo du cadre sans le vernis

Ça y est! Le premier cadre de ce projet est sorti de l'atelier de peinture. Il a reçu ses multiples couches de vernis. C'est réussi! Au-delà de mes attentes. Le travail artistique et les couleurs sont rehaussés par le côté très glacé et lisse du vernis.

Pour moi, c'est un fantasme réalisé : le mixage de l'art et de la technologie, le mixage de mes deux passions, la peinture et le design de vélo. Reste à savoir comment de tels cadres seront reçus dans le milieu des cyclistes.

Maintenant, il reste à définir un programme de mise en marché. Évidemment, pour Opus, il s'agit d'un programme plutôt atypique. Chaque cadre est unique, car peint à la main. Mais ce n'est pas comme une toile que l'on peut accommoder dans une pièce ou l'autre de chez soi. On peut aimer tel ou tel "cadre oeuvre", mais il n'est peut-être pas à la taille désirée. Pour cela, dans un premier temps et à l'instar de mon travail sur toile, je compte faire des séries dans certains styles. Par exemple, pour ce cadre, il peut s'inscrire dans la série des "Formes Noires". Une autre série pourrait s'inspirer des "Mécaniques", ou encore des "Usines".

Projet "ArtBike"