mercredi 25 février 2009

Beats on canvas



Samedi 28 février 21h
BEATS ON CANVAS
Électro-world-classique / inspiration de peintures contemporaines

www.myspace.com/beatsoncanvas
Entrée 5$
Bistro In Vivo
4731, rue Ste-Catherine Est
514 223-8116
www.bistroinvivo.coop / www.myspace.com/lebistroinvivo

jeudi 19 février 2009

La blogosphère urbaine



Le nouveau blogue Urbanista me prend du temps. En fait, toute la recherche sur le vélo urbain me prend du temps. Il se passe quelque chose dans ce domaine. Là où je pensais qu'il n'y avait que cyclisme, je me rends compte que je peux réaliser ce que j'ai toujours voulu faire : allier art et design de vélo.
Mes premiers essais sur des cadres de vélo de montagne ont donné de bons résultats, mais je ne pense pas que ces transfert de mes toiles sur cadre s'adressaient vraiment à des "mountain riders".
Je tente maintenant de créer des oeuvres directement sur des cadres de vélo de route en carbone, haut de gamme, s'adressant à des amateurs de la petite reine et amateurs d'art.

Le milieu du vélo urbain n'est pas cycliste à proprement parler, il est culturel. Prendre un vélo en ville est une culture, la culture de la simplicité et de la commodité. Jeunes, moins jeunes, gens d'affaire, artistes...
Avec les vélos Urbanista et le blogue Urbanista, j'essaie de rallier les deux mondes en une communauté de cycliste urbain un peu différente. Je propose aux détenteurs de vélo Urbanista et vélo urbain d'Opus de participer au blogue en tant qu'auteur. Je voudrais que l'on puisse parler de vélo, évidemment, mais aussi de culture, de peintres, de photographes, d'artistes en tout genre, aillant rapport avec le vélo de près ou de loin. Enfin de compte, parler de culture urbaine et de vélo sans pour autant parler de cyclisme. L'autre blogue d'Opus s'en charge très bien.
Je m'aperçois que la blogosphère urbaine est un univers très vaste et bouillonnant.
Pour l'instant, ce blogue est une mise en chantier pour se préparer à la saison printanière et estivale. On verra bien ce que cela donnera.
Et en attandant, je travail sur les vélos Urbanista 2010...

www.opusurbanista.blogspot.com

mardi 10 février 2009

Scènes de galerie - J'adore ce que vous faites

— J'adore ce que vous faites!
— Merci. Je suis très fier de cette exposition.
— C'est remarquable. Je sens chez vous une âme nouvelle et tellement intrigante. C'est une véritable révélation. Vos oeuvres me touchent, elles me parlent. Écoutez, c'est très simple, je vais faire mon choix et vous en prendre une!
— Wow, super, merci beaucoup!
— Comment n'ai-je jamais entendu parler de vous?
— C'est ma première expo.
— Ah? Ah bon... Vous n'êtes pas... connu?
— Pas encore ha, ha!
— Ah bon?... Oh, des connaissances, plus loin. Je vous laisse. Bonne chance!

***
— J'adore ce que vous faites!
— Merci, mais ce n'est pas de moi.
— Du plagiat?
— Non, non, je ne suis pas l'artiste.
— Usurpateur?
— Non, non, je ne suis pas celui qui expose ici.
— Ah, je vois : "ceci n'est pas une expo". Dada?
— Comment?

***
— J'adore ce que vous faites!
— Moi aussi!


Scènes de galerie - Avez-vous vu sa dernière expo?
Scènes de galerie - Je peux vous aider?
Scènes de galerie - Vous connaissez l'artiste?

mardi 3 février 2009

Explorer les intérieurs


La grande verrière
acrylique sur toile - 2008 -
36" x 48" (91,4 cm x 121,9 cm)
série "Usines" www.alec5.com


Explorer les intérieurs


Pour une raison que je n'arrive pas encore à cerner totalement, l'exploration des intérieurs d'usines me semble beaucoup plus anecdotique, au point de vue de l'image que le reste de la série des "usines". J'avoue qu'il y a eu un certain refus de ma part de voir arriver ce genre d'images. Cette toile, "La grande verrière" entre autres, allait être recyclée, comme beaucoup d'autres, n'eut été d'une remarque favorable qui me l'a fit voir sous un autre jour (un contre-jour en l'occurrence!). Je ne sais pas encore si elle préfigure une série, mais pour l'instant, j'aurais tendance à la mettre plutôt "hors série".

Il y a aussi le jeu de la perspective auquel, jusqu'à maintenant, je m'étais en quelque sorte interdit l'accès.
Bon, va savoir...

J'avoue aussi que cet hiver est étrange. Il y a des remous, des questionnements. Il y a des essais, des incursions dans des territoires différents. Je ne montre rien pour l'instant de ces errances car il me semble que ce sont effectivement des errances. Elles ne m'apportent rien, de prime abord, que la confirmation de ma ligne passée et actuelle, "l'émanation mnémonique spontanée".
Elles confirment aussi ma manière de peindre. Sec, frotté, usé, salit. J'ai beau essayer d'autres manières, rien n'y fait, je retombe sur mes pattes. C'est comme un chemin maintes et maintes fois emprunté : on ne se soucie plus de sa géographie, de sa topologie ou de son orientation, on a alors plus peur de s'y perdre, on ne s'y perdra pas. On peut alors regarder d'autres choses que les repères d'orientation. On se met à voir ce qu'il y a vraiment. On y fait des découvertes.

Je suis admiratif de cette manière de peintre d'autres artistes, cette façon généreuse, grasse, humide, franche d'appliquer de la peinture.
Récemment, le travail de Taliah Lempert m'a fait réfléchir. Le travail d'autres artistes aussi. J'ai eu envie d'écraser un pinceau lourdement chargé de peinture. J'ai essayé, fait quelques toiles... Mais ce n'est pas moi. Je me mets alors à penser technique. Cela va à l'encontre de toute ma démarche de peintre : de délaisser la technique au profit de la spontanéité du geste. Ce n'est pas de "faire des images" que de "faire surgir des images" qui m'intéresse.

Ok! J'essayerais toujours quelques égarements picturaux, histoire de comprendre, mais, au pire, je recyclerai!