mercredi 24 février 2010

ArtBike à l'exposition "Mémoire usinée"



Un des cadres du projet ArtBike sera présenté lors de l'exposition "Mémoire usinée"

"Mémoire usinée"
à la galerie Art Neuf
du 1er mars au 10 avril 2010.
vernissage : mardi 02 mars à 18h
Le vin d'honneur est commandité par:
www.barefootwine.com


Galerie Art Neuf
Centre culturel Calixa-Lavallée
3819, avenue Calixa-Lavallée
H2L 3A7 Montréal (Québec)
Au coeur du Parc Lafontaine
Carte Google
Accès : Par la rue Rachel - Métro : Sherbrooke - Autobus : 24 Est
Stationnement gratuit

www.artneuf.ca
- artneuf@bellnet.ca
514
872-3947 - 514 523-3316

L'événement sur Facebook

mardi 16 février 2010

Exposer chez les designers - SIDIM 2010



J'ai l'occasion de participer au Salon International du Design d'Intérieur de Montréal, le SIDIM, à la place Bonaventure, en montrant mes toiles dans un des kiosque, situés du même côté du salon que La tribune des designers et L’avenue des promoteurs.

C'est un salon haut de gamme présentant ce qui ce fait de mieux en design d'intérieur.

Visiteurs professionnels Les visiteurs du SIDIM sont les membres les plus actifs de la communauté du design, de l’architecture, de la construction et de la rénovation ainsi que leur clientèle d’affaires (voir tableau descriptif). Ils viennent surtout du Québec, du Canada et des États-Unis, et aussi d’Europe, d’Asie, et d’Amérique latine.

Exposants et acheteurs internationaux Au SIDIM, des entreprises venant entre autres d’Italie, de France, d’Espagne, de Belgique, d’Allemagne, et d’Afrique, etc., se partagent un espace important dans le Carrefour International, attirant du même coup une centaine d’acheteurs de l’étranger.


Afin d'absorber le coût de participation, je suis à la recherche d'un commanditaire qui voudrait profiter de cette visibilité. En plus d'un kiosque, une annonce apparaîtra dans le guide annuel ainsi que sur le site internet du SIDIM.
Donc, très bonne visibilité assurée!

Pour toutes questions et/ou propositions :
info@alec5.com
Dossier commandite SIDIM (PDF)

Salon International du Design d'Intérieur de Montréal
www.sidim.com
du 27 au 29 mai 2010
Place Bonaventure
800, De La Gauchetière Ouest, Montréal
Métro Bonaventure

dimanche 14 février 2010

Homogène ou éclectique?



Il est aussi difficile de choisir des toiles pour une exposition que de choisir des chansons pour un album ou pour un spectacle. On se dit que l'on veut montrer le meilleur, ou le plus représentatif de ce que l'on fait, mais aussi en montrer suffisamment pour donner un vaste échantillon de son travail de création.

Exposer un "best of"? Oui, mais les meilleurs toiles s'agencent-elles facilement? Pas nécessairement.
Exposer une démarche? Oui, mais comment éviter alors la répétition, la série trop redondante, ou l'uniformité qui peut créer un certain ennui.

Homogène ou éclectique? Pour ma part, l'éclectisme m'a toujours paru comme étant un manque de direction, un manque de décision. Pour d'autres, l'éclectisme est preuve de richesse, de multiplicité, d'inventivité.

En une dizaine de toiles, un artiste peut-il faire découvrir l'ensemble de son travail? La réponse théorique devrait être oui, mais dans la pratique, c'est une autre histoire. Surtout pour l'artiste lui-même. Est-il le mieux placé pour déterminer quelles toiles représentent le mieux sa démarche? Oui. Est-il le mieux placé pour savoir si une toile va plaire ou pas? Non.
Est-ce que le fait de plaire devrait être un critère pour l'artiste? Personne ne cherche foncièrement à déplaire, d'autant plus lorsque l'on veut faire découvrir ses oeuvres. Et puis l'artiste cherche aussi à vendre ses toiles pour que celles-ci voyagent, et pouvoir financer la production d'autres toiles.

Alors, prendre note du regard des autres, de leurs avis? Oui, mais c'est un peu comme un "Blind Date", rencontre surprise organisée par un ami. On réalise alors que les gens, même les proches, ne nous connaissent pas aussi bien que l'on pourrait croire.

Il reste alors le "gros bon sens". Mais pour cela, il faut arrêter de se poser des questions. Ok, ok! J'arrête. Mais...

vendredi 12 février 2010

Préparer une exposition - "Mémoire usinée"


La géante noire
acrylique sur toile - 2009 - 48" x 72" (121,9 cm x 182,9 cm)

série "Formes noires" www.alec5.com


"Mémoire usinée"
à la galerie Art Neuf
du 1er mars au 10 avril 2010.
vernissage : mardi 02 mars à 18h


Il y a eu la visite de la salle, l'observation et la prise de mesures des murs disponibles. Avec ces informations, je fais un plan. En fait de plan, en termes d'architecture, on devrait plutôt appeler cela une élévation. Sur cette élévation, j'appose des images des toiles en proportion. Cela me permet de faire une première version virtuelle de l'exposition. Ainsi je peux essayer plusieurs agencements.

J'avais procédé de la même façon pour l'exposition à la Tohu. Du fait de l'immense espace disponible, je m'étais permis une sorte de rétrospective sur près de vingt ans, en installant une série par mur. J'avais même eu la possibilité de faire repeindre un des murs en gris anthracite, pour mettre en valeur la série "Usines" . Il y avait même des grands titres en gris clair au dessus de chaque série.
Avant cette exposition, j'avais plutôt tendance à arriver sans plan établi, simplement avec bien plus de toiles que prévu et j'improvisais sur place. Il faut dire que même avec un plan précis, il reste une part d'improvisation car, une fois sur place, les choses changent, même si tout a été finement mesuré. Question d'ambiance, d'atmosphère...

Après discussion avec la commissaire de l'exposition, Anne Évangéline LeBlanc, et compte tenu des dimensions des murs, il a été convenu que les séries "Formes Noires" et "Usines" constitueraient l'ensemble de l'exposition. La synergie de ces deux séries permet un enchevêtrement non éclectique.
J'haïs l'éclectisme! Malgré cela, je me promets, un jour, d'essayer une expérience risquée à mes yeux : tout mélanger! Exposer des toiles de toutes les séries et observer le lien qui les unie. Bien sûr, la patte du peintre est un dénominateur commun, mais j'ai tellement le nez ans mes tableaux que je ne peux avoir objectivement le recule nécessaire pour voir l'ensemble de l'oeuvre comme un tout. Je perçois trop de différence entre les "Mécaniques", par exemple, et les "Usines" , pour pouvoir les mettre ensemble.
Malgré cela, en termes de démarche, il s'agit véritablement d'une évolution de la même observation, du même questionnement sur notre façon de créer et de vivre les objets et les lieux.

L'exposition s'appellera "Mémoire usinée" en réaction à la mémoire "formatée" de notre époque actuelle, celle des disques durs. C'est dans le sens de ma démarche : Émanation mnémonique spontanée, ou l'observation de l'approche industrielle des formes d'une époque révolue, alors qu'il y avait une certaine et paradoxale tendresse dans les détails des objets et architectures industrielles.

L'événement sur Facebook