mardi 26 juillet 2011

mardi 19 juillet 2011

Clips de toiles

Comme une image d'une toile sur un site internet ne peut transmettre toute l'émotion, le geste et la vérité de l'original, j'ai pensé faire des petits clips montrant des "close up" de mes toiles.
Évidemment, je vous conseille les versions HD pour une meilleure qualité d'image.


La mise en attente
version HD



La valve
version HD



La marge mécanique
version HD

mardi 12 juillet 2011

Engrenages déphasés

Engrenages déphasés
acrylique sur toile - 2011
60" x 40" (152,4 cm x 101,6 cm)
série " Métal"
www.alec5.com


Une soirée de peinture. Ça faisait longtemps!
Mais justement, cette peinture exprime l'impression de déphasage des choses qui m'entourent. Je vis entre deux rythmes : l'intérieur et l'extérieur ne tournent pas à la même vitesse. Les dents de l'engrenage ne s'emboîtent pas. Il va falloir que j'y remédie.

mercredi 29 juin 2011

Marge mécanique


Marge mécanique

acrylique sur toile - 2011 - 36" x 60 "
(76,2 cm x 152,4 cm)
série " Métal"
www.alec5.com

lundi 13 juin 2011

Le maître cyclindre

Le maître cyclindre
acrylique sur toile - 2011 - 36" x 24 "
(76,2 cm x 61,0cm)
série " Métal"
www.alec5.com


Un maître cylindre est une pièce du système hydraulique sensé contrôler la pression des freins! Ok, ok, j'ironise. Par ces temps qui courent (et ils courent vite) j'ai tendance à faire de la peinture ironique : Sous pression, P comme Pompe... Pour ceux qui connaissent ma vie, cela prend un autre sens. Pour les autres, c'est la vie de tous les jours.

jeudi 26 mai 2011

Sous pression


Sous pression
acrylique sur toile - 2011 - 36" x 30" (91,4 cm x 76,2 cm)
série "Métal" www.alec5.com


Sous pression? Mouais, pas mal ces temps-ci!

mercredi 4 mai 2011

Fleur de laiton

Fleur de laiton
acrylique sur toile - 2011 - 40" x 30" (101,6 cm x 76,2 cm)
série "Métal" www.alec5.com


Je pense que les fonds blancs m'attirent. Je sors du sombre! Mais ça reste des formes noires...!
La suite de l'émanation mnémonique spontanée prend maintenant son sens dans le figuratif.

Mais, peut-on parler encore d'émanation? Oui, je crois. Non plus de moi, de ma propre mémoire, mais celle de l'objet, ce qui émane de sa présence!

Peut-on parler encore de "mnémonique"? Oui, car ce que dégage l'objet par sa présence dans l'image, c'est toute sa mémoire qui vient se calquer sur la nôtre.

Peut-on parler encore de "spontané"? Hum.. Pas sûr. Il n'y a plus de notion réelle de spontanéité car le processus est plus réfléchi et prémédité. Il y a encore dans l'exécution une grande part de spontanéité. Mais c'est tout.

La définition, qui était valable pour les séries Usines et Formes noires, disait : ...la mémoire architecturale, non pas dans son sens de construction, ni d'esthétique.
En fait, en s'engageant sur la voie du figuratisme, il y a immanquablement une notion d'esthétique et architecturale de part les sujets des toiles.

Je devrais écrire une nouvelle version de cette définition, adaptée à la série "Métal", une version 2.1.

dimanche 1 mai 2011

Toiles de l'expo

Voici les toiles qui ont été présentées à la Foire d'Art Contemporain de Saint-Lambert.


104 Rizières noires 48" x 28" (121,9 cm x 71,1 cm)
202 Urban Ground 30" x 40" (76,2 cm x 101,6 cm)


226 Structures indutrielles 48" x 36" (121,9 cm x 91,4 cm)
242 Station Baïkal 24" x 36" (61,0 cm x 91,4 cm)


245 Les deux rives 24" x 30" (61,0 cm x 76,2 cm)
247 Dualité formelle 36" x 48" (91,4 cm x 121,9 cm)


271 La facade ocre 32" x 24" (81,3 cm x 61,0 cm)
286 Champs rouges II 24" x 36" (61,0 cm x 91,4 cm)


287 La tour noire 36" x 48" (91,4 cm x 121,9 cm)
294 La manufacture 22" x 28" (55,9 cm x 71,1 cm)


295 Le petit fleuve 28" x 22" (71,1 cm x 55,9 cm)

Retour sur la Foire d'Art Contemporain de Saint-Lambert

En fin de semaine c'était la Foire d'art Contemporain de Saint-Lambert, la deuxième édition. Encore une fois le vernissage était bondé d'amateurs d'art de tout genre, de notables de la ville dont le maire, de personnalités politiques (nous sommes en élection fédérale...) et d'enfants couraillant çà et là. L'ambiance était vraiment vibrante et chaleureuse.

D'ordinaire, les vernissages ont leur part de vin et de petites bouchées et d'amuses-gueules génériques qui se font rapidement dévorer. À croire même que certains ne viennent à de tels évènements que pour cela. Mais cette fois-ci je dois dire que cela en valait vraiment le détour. La présence du fameux Max Dubois et de ses savoureux fromages de l'Échoppe des fromages et les bouchées surprenantes, créatives et inventives du chef du restaurant Primi Piatti, deux institutions s'il en est de Saint-Lambert ont ajouté un "quelque-chose" d'unique à cette fête d'art.

La variété des oeuvres et artistes présentés est due à la patience et la ténacité de Dominique Payette, artiste peintre et propriétaire de l'Espace Création qui a créé, organisé et soutenu la Foire de Saint-Lambert.

Pour ma part, c'est encore une fois une expérience particulière, une rencontre avec le public. Je suis chaque fois surpris en bien de la perceptions des gens face à ma peinture. Je m'étonne de leur analyse souvent tellement juste. C'est à croire que mon travail commence à parler de lui-même. Le message passe. Les gens me parlent de temps, de calme, de réflexion, d'observation d'une époque passée... Ils me parlent de mon brossé, qui les étonne. Plus habitués à voir des toiles "couverte" de peintre, quelque-fois proche du bas relief, ils s'interrogent sur ma technique. Je leur explique que, loin d'avoir voulu développer consciemment cette façon de peindre, j'ai tendance à brosser, sur-brosser et essuyer mes toiles, ce qui leur donne un aspect si lisse.

Cette année, Dominique m'a offert une place de choix, un espace libre, dégagé où j'ai pu installer et mettre en valeur mes toiles. Je suis content de cette présentation.
L'avantage d'une foire, c'est de pouvoir faire découvrir son travail à plus de personnes, de faire des rencontres inattendues, des découvertes. Je suis touché et surpris à la fois de voir à quel point les gens témoignent facilement ce qu'ils ressentent face aux oeuvres. Ils ont même tendance, pour certains, à se confier littéralement, me racontant leur parcours, un peu de leur vie, car ma démarche, qui est basée sur la mémoire, les stimule à me faire par de leurs expériences. C'est très enrichissant, quelque fois même assez intense. De quoi inspirer la création de personnages de romans.




D'autres images sur : Facebook

mardi 26 avril 2011

La FAC revient

Je participerai à nouveau à La foire d’art contemporain (FAC) de Saint-Lambert

Vendredi 29 Avril
Vernissage de 17h à 21h
Samedi 30 Avril
De 12h à 17h
Dimanche 1er Mai
De 12h à 17h

Espace Création
1101, rue Victoria,
Saint-Lambert
Carte Google

www.lafacdesaint-lambert.com


« La foire d’art contemporain (FAC) de Saint-Lambert se présente comme « le » nouvel événement en arts visuels, sur la Rive-Sud. Pendant trois jours, au printemps 2011, 20 artistes professionnels et émergents vont exposer leurs oeuvres. Les artistes sélectionnés pour exposer à la FAC de Saint-Lambert, sont tous des artistes professionnels et émergents de haut calibre. Leur parcours est notable et leurs oeuvres percutantes. Ils sont de Saint-Lambert, de Montréal et des environs, peintres, sculpteurs, illustrateurs et photographes. »

samedi 23 avril 2011

P, comme Pompe

P, comme Pompe
acrylique sur toile - 2011 - 40" x 30" (101,6 cm x 76,2 cm)
série "Métal" www.alec5.com


Parce qu'une certaine pompe rythme notre vie...

mercredi 20 avril 2011

Le robinet

Le robinet
acrylique sur toile - 2011 - 40" x 30" (101,6 cm x 76,2 cm)
série "Métal" www.alec5.com


C'est drôle, mais par ce jour de pluie, c'est l'image que j'avais en tête : Fermer le robinet de ce ciel qui n'arrête pas de couler!

Je me rends compte qu'après avoir utilisé énormément de noir, les grandes surfaces (presque) blanches m'attirent.

mercredi 13 avril 2011

Mécanisme typographique


Mécanisme typographique
acrylique sur toile - 2011 - 30" x 40" (76,2 cm x 101,6 cm)
série "Métal" www.alec5.com


Le débat politique de ce soir m'a inspiré. Tout ce blabla rhétorique... J'ai pensé à une vieille machine à écrire qui tape, et tape encore... J'en ai eu marre de les écouter, je suis allé peindre.

samedi 9 avril 2011

Le vilebrequin phonographique


Le vilebrequin phonographique
acrylique sur toile - 2011 - 30
" x 40"
(76,2 cm x 101,6 cm)
série "Métal" www.alec5.com


Pour faire une histoire courte, lorsque j'ai vu cette tête de vilebrequin, d'où il manquait la mèche vrillée, j'ai pensé à une tête de lecture d'un tourne-disque, mais comme si cette dernière s'était fusionnée avec une autre époque, avec une pièce de fonte. La brutalité de cette matière en opposition à la sensibilité d'une tête de lecture lisant le fragile microsillon m'est apparue comme une interrogation anecdotique intéressante.
En la présentant sous cet angle, on ne sait plus vraiment de quel objet il s'agit. Il y a ambigüité, doute et confusion d'époque...

vendredi 1 avril 2011

La mise en attente


La mise en attente
acrylique sur toile - 2011 - 36
" x 24"
(91,4 cm x 61,o cm)
série "Métal" www.alec5.com


Décidément, ces temps-ci, je ne sais pas ce qui me prend. J'ai une vision précise de ce que je veux faire comme toile et à chaque fois il ressort une autre sorte d'imager, plus peaufinée. À priori, je n'aime pas ce "peaufinage", je voudrais que ce soit plus instinctif, plus brut. Peut-être qu'à force de m'avancer sur cette voie, je vais y trouver mes pinceaux. Ces derniers sont devenus beaucoup trop sages.

La même amie qui m'avait fait la remarque sur la peinture d'Edward Hopper, a suggéré qu'il s'agissait là peut-être de compte à rebours vers une sorte de révélation. Je l'espère car je suis pris entre vouloir montrer mon travail en progression, et cacher ce que je ne reconnais pas de ma démarche.

Toutefois, avec ces dernières peintures, il ressort que mes proches y voient clairement les années 30, 40, le futurisme naïf. Et c'est exactement ce que je cherchais avec ma démarche. Mais je m'attendais à une facture plus abstraite plus spontanée. Me voilà en train de "sombrer" dans l'enfer du figuratif. Je blague, mais j'ai déjà résisté fortement au figuratif par le passé prétextant que si l'image était toute cuite dans l'oeil, il n'y avait plus grands choses à imaginer pour l'observateur.
À voir les premières réactions, plus nombreuses avec cette série, il faut croire que le figuratif parle mieux. Reste à trouver une facture qui me ressemble plus, et aussi qui me laisse plus libre dans mes gestes.

Pourquoi "la mise en attente"? Je pense que ce qui m'arrive est un point d'orgue dans mon parcours pictural, une note suspendue en attente de quelque chose de différent... La tonalité en attente!

dimanche 27 mars 2011

Hopper mécanique et la valve

J'ai montré cette toile sitôt sortie de l'atelier. Une amie à fait la remarque que cela lui faisait penser à la peinture d'Edward Hopper, peintre américain des années 30. Il y a effectivement un fondu qui peut faire penser à la technique de Hopper, mais comme ajoutait mon amie, on est loin des thèmes de Hopper. Mais a y repensé, la composition de cette toile me rappel les illustrations et la vision des designers modernistes des années 30. J'ai donc intitulé cette toile "Hopper mécanique. Merci Fabienne!



Hopper mécanique
acrylique sur toile - 2011 - 48
" x 24"
(121,9 cm x 60,9 cm)
série "Métal" www.alec5.com


En ce qui concerne "la valve", c'est un peu la suite de l'observation de "Tuyau de fonte 2". Cette lumière m'attire. Il s'agit du détail de tuyauterie de mon système de chauffage qui, au pied de la cage d'escalier, bénéficie de la lumière naturelle d'un puits de lumière. Cette partie de la maison me fait penser aux ateliers de grands peintres, espace baigné de lumière naturelle et diffuse. Je m'assois souvent sur la dernière marche et m'empreigne de cette pâleur du jour, de cette lumière verticale et du claire obscur qui en résulte. C'est probablement pour assouvir le fantasme d'avoir un tel atelier que je peins cette lumière.

La valve
acrylique sur toile - 2011 - 28
" x 22"
(71,1 cm x 55,9 cm)
série "Métal" www.alec5.com

samedi 26 mars 2011

Engrenages temporels



Engranages temporels 2
acrylique sur toile - 2011 -
24" x 36" (61,0 cm x
91,4 cm)
série "Métal" www.alec5.com


Je ne sais pas encore si j'aime cette toile. Va-t-elle survivre ou être recyclée comme bon nombre avant elle? Elle fait partie d'un nouveau processus que je ne maîtrise pas encore. Il faut encore une fois que je me libère d'un certain contrôle de l'image.
Pour cette nouvelle série, c'est arrivé, je crois avec une d'entres elles, "La douille de lampe". Mais ça a dérapé avec d'autres qui ont pris le chemin de la mise en attente avant recyclage éventuel. Elles ne sont pas montrées.

Sitôt que je "contrôle", cela me semble plus "mou", mais lorsque la main et le geste se libèrent et que l'acte de peindre devient régit par l'instinct, alors là je sens que je touche quelque chose de plus juste.

Avec la dernière série, les "usines", je commençais à m'installer dans une routine répétitive rassurante mais tellement ennuyante que j'avais presque honte d'en avoir encore "pondu" une, sans émotion, comme un "has been" au fond d'un bar qui sort tout les soirs ses mêmes trucs de scène dont plus personne ne porte attention. Ok, ok, comparaison intense et excessive, mais suffisamment ressentie ces dernier temps pour que je ressente le besoin de débarquer de cet autobus pénard.

Cette nouvelle série, m'oblige à sortir de ma zone de confort. Mais cette dernière toile ne me le montre pas. "La douille de lampe", "Engrenages" ou encore, "Tuyau de fonte 2" vont beaucoup plus dans le sens de cette libération factuelle. Je ne veux pas façonner une image. Je veux que ce soit l'image qui façonne mon geste. Je veux que l'objet de l'image me transmette son histoire et que je laisse de côté son interprétation visuelle au profit de son interprétation formelle et existentielle. Je veux qu'il me transmette son histoire, son usure du temps, sa résonance. Et c'est dans sa masse métallique que je compte trouver son essence. D'où le nom de cette série : "Métal".

jeudi 17 mars 2011

Nouveau bureau



En ce début d'année, il y a bien des changements dans ma vie. Entre autres, un nouveau bureau. Cela fait quinze ans que je travail dans un bureau commun, pour des questions de dynamique de création de design. Ce que j'appréciais beaucoup.

Changement. C'est l'occasion de m'installer autrement, de jumeler art et design. J'ai maintenant des murs... et des toiles, alors je décore!!

Soudainement, je peux créer un autre univers de travail qui m'est propre, musique en plus! Dès lors, Miles Davis, Keith Jarrett, Pat Metheny, Dan Thouin, mais aussi Debussy, Fauré, Satie, Ravel, André Mathieu, Rachmaninov, Borodin accompagnent mes journées et teintent ma créativité.
Exemple : Je viens de dessiner un nouveau porte-bagage arrière pour vélo, un "Rack", et comme j'écoutais Rachmaninov, et bien je l'ai nommé "Rackmaninov". Bref, je m'amuse bien!


vendredi 25 février 2011

Tonaliste


Jean Paul Lemieux
The Evening Visitor (1956 )

Pause hivernale. Je suis dans un paysage de Lemieux aux tons doux et harmonieux. Un calme soudain. Une trêve dans ce rythme effréné. Au bord du Lac Brome, en Estrie, un lac gelé et blanc. La neige absorbe les sons et les tumultes bouillonnants de mon esprit. L'horizon laiteux à perte de vue apaise les yeux. Et mes pensées ralentissent enfin. Il était temps!
D'ici, je ne vois plus les détails qui m'obstruent l'esprit. Le temps semble s'être aussi gelé.
Aujourd'hui la douce tempête fait virevolter des tendres bourrasques de fine neige, sans hâte, sans violence aucune. Si seulement la vie pouvait toujours être comme cela!

Certes, à première vue il n'y a plus de couleur que ce blanc omniprésent et ce rare noir de quelques arbres encore vaillants. Mais si l'on s'arrête à ce premier regard, on risque de laisser passer tant de subtiles teintes. Les blancs sont relatifs, suivant s'ils côtoient des gris ou des noirs. Les gris eux-mêmes sont multiples et on peut y déceler des verts ou des roses, des violets ou des jaunes qu'on ne serait apercevoir si on n'ouvrait pas son oeil à la décomposition chromatique.
C'est alors que, dans cet immense désert blanc, on découvre un foisonnement de camailleux riches et subtiles.

Je ne suis pas un coloriste. C'est un constat que j'ai fait alors que j'étais enfant. J'avais fait un dessin de toutes sortes de véhicules en n'utilisant que du rouge et du bleu. Cela devait probablement être de mauvais goût, car ma mère m'avait fait remarquer mon manque de subtilité chromatique. Et, en observant mon dessin, je me rendis compte qu'elle avait raison. Je trouvais ma composition plutôt criarde.

Après toutes ces années de parcours graphique, j'ai réalisé que j'ai finalement transféré ma palette chromatique au domaine du design de vélo, où les agencements dynamiques ont leur place, et j'ai gardé le jeu des teintes et des tons pour mon domaine artistique.

En peinture, je ne suis pas un coloriste, je suis un tonaliste!


Dualité Formelle
acrylique sur toile - 2007 -
36" x 48" (91,4 cm x 121,9 cm)
série "Formes noires" www.alec5.com

mercredi 23 février 2011

Le temps file

Photo d'étude
Bientôt dans les rues, sur les routes et en montagne on verra des vélos Opus 2011... Et moi qui commence les esquisses des vélos 2013!! C'est affolant. Tout va tellement vite. Cela me fait vivre en avant de mes chaussures (pas à côté heureusement, quoique..). Le temps file à toute allure.

Et ma peinture est au ralenti. Chaque toile devient un effort, pas souffrant, pas difficile, mais contrairement à la frénésie des séries antérieure, cette nouvelle série démarre lentement, sûrement et je crois, solidement.

Cette forme figurative demande plus de réflexion, plus de gestation à chaque toile. Cela les rend plus uniques peut-être. Bien que toute toile soit unique. Mais il y a moins l'effet de répétition de série. Chaque image surgit à la suite d'une réflexion et d'une recherche. Je pense ne jamais avoir autant observé ce qui m'entoure. Avant, je laissais sortir instinctivement les images fantomatiques. C'était là même le fondement de ma démarche picturale. Maintenant il s'agit bien plus de faire voir les choses, les objets à travers leur propre mémoire. Chose nouvelle, je vois mes toiles avant qu'elles n'existent. J'accumule des images. Je collecte des détails. Toutes ces pièces visuelles vont former une longue trame d'histoires et d'anecdotes. En tout cas, j'espère que ces toiles susciteront des souvenirs, visuels, sensoriels, et pourquoi pas olfactifs.
Pas grands choses à montrer pour l'instant, mais tellement d'images dans ma tête. Il faut qu'elles sortent. Reste à trouver du temps, de l'énergie et peut-être un meilleur espace...