jeudi 6 mai 2010

La Foire d'art contemporain de Saint-Lambert


photos et montage : Marcel Renaud


Des images de la La Foire d'art contemporain de Saint-Lambert qui a regroupé une vingtaine d'artistes le weekend du 30 avril 2010 à l'Espace Création, organisé par Dominique Payette, Sophie Dionne et Marcel Renaud


photo : Marcel Renaud

mercredi 28 avril 2010

La foire d’art contemporain (FAC) de Saint-Lambert

Je participe à La foire d’art contemporain (FAC) de Saint-Lambert
Weekend du 30 avril 2010, du vendredi au dimanche.
Vernissage :
ce jeudi 29 avril
. 17h-20h

Exposition :
30 avril, 16h à 21h
1er et 2 mai, 11h à 17h

Espace Création
1101, rue Victoria, Saint-Lambert
Carte Google

www.lafacdesaint-lambert.com
L'événement sur Facebook

« La foire d’art contemporain (FAC) de Saint-Lambert se présente comme « le » nouvel événement en arts visuels, sur la Rive-Sud. Pendant trois jours, au printemps 2010, 20 artistes professionnels et émergents vont exposer leurs oeuvres. Les artistes sélectionnés pour exposer à la FAC de Saint-Lambert, sont tous des artistes professionnels et émergents de haut calibre. Leur parcours est notable et leurs oeuvres percutantes. Ils sont de Saint-Lambert, de Montréal et des environs, peintres, sculpteurs, illustrateurs et photographes. »

mardi 27 avril 2010

Exposition collective + capsules vidéos

Je participerais à Vitamine Art
exposition collective + capsules vidéos
10 juin au 25 juillet 2010
vernissage le 10 juin de 17h à 21h

à L’ATELIER art toutes directions
1750B, rue des Cascades, Centre-ville de Saint-Hyacinthe.

L'événement sur Facebook

« Vitamine Art est une initiative désirant offrir une vitrine aux artistes professionnels émergents qui ont une démarche unique, qui démontrent à la fois une grande passion de l’art et une rigueur de travail. Pour ce faire, une exposition collective de 12 artistes sera organisée. Chaque artiste exposé bénéficiera d’une capsule vidéo sur son travail artistique qui sera diffusé sur les murs de l’exposition et sur le réseau web. Vitamine Art veut offrir au public un contact direct avec les démarches d’artistes émergents, et ce, par le biais de capsules vidéos et d’une exposition collective riche en découvertes. Quant aux artistes, cela leur offrira la possibilité d’élargir leur clientèle, tout en faisant des rencontres diversifiées. »

samedi 24 avril 2010

Première soirée des "Balades du BAC"



Première soirée des "Balades du BAC" (Bicycles, Art et Culture). Une soirée comme je l'espérais, une soirée de déambulations cyclistes à travers les rues, calmes d'Outremont, du Mile End et du Plateau, à Montréal, à l'écart des grands boulevards, une soirée de "butinages" culturels, de rencontres enrichissantes et de découvertes inattendues.

Arrivé en vélo à 7 heures devant l'entrée du Théâtre Outremont, sur la rue Bernard, à Outremont, ce vendredi dernier, alors que le soleil frisant l'horizon créait une lumière orangée sur la pierre blanche du théâtre, la première suggestion qui a été proposée était d'aller voir ce qui se passait à la Galerie Articule sur la rue Saint-Viateur.

Une exposition? Non, pas tout à fait, même : pas encore! C'était plutôt une préparation d'exposition, une sorte de "Work in progress" où le spectateur était invité à faire partie prenante du processus créatif.

À l'initiative du groupe artistique interdisciplinaire PME-ART, les artistes Caroline Dubois, Claudia Fancello et Jacob Wren, proposent au visiteur de répondre à six questions sur des "Post-it" qui seront apposés sur le mur, formant une longue bande jaune qui, à la verticale illustre la réaction d'un individu, et à l'horizontale, la réaction d'une collectivité. Avec cet ensemble de réponses, le groupe créatif va développer un travail qui sera présenté dans les semaines à venir*.

Pour nous accompagner notre questionnaire, on nous proposait de choisir au préalable, dans de grosses piles de vinyles, une musique qui pouvait nous ressembler. Autant dire que les piles étaient d'un éclectisme à faire frémir, mais nous avons trouvé un album de Miles Davis qui a rapidement coloré l'atmosphère d'une teinte chaude et jaune. Cela nous a projeté dans l'ambiance d'une hypothétique Galerie new-yorkaise.

Alors que nous répondions aux questions, une discussion s'est développée entre nous et les deux créateurs des défunts "20 jours du théâtre à risque", Sylvie Lachance, qui a été aussi directrice artistique du MAI (Montréal, arts interculturels) et Richard Ducharme. Tout deux sont maintenant à la tête du PME-ART. C'est alors qu'ils se sont mis à nous raconter leur riche et complexe parcours et surtout leurs savoureuses anecdotes. Nous étions captivés par leurs aventures et une certaine page de l'histoire du théâtre au Québec.

À la fermeture de la galerie, nous avons laissé Sylvie Lachance et Richard Ducharme en les remerciant pour ce moment hors du temps et nous avons à nouveau enfourché nos vélos pour sillonner les petites rues du Plateau. Les senteurs du printemps, ainsi que la clameur urbaine et festive nous ont accompagnés tout le long du parcours jusqu'au "P'tit Bar", sur Saint-Denis, à la hauteur du Carré St-Louis, où allait se produire Mohammed, un slameur montant qui vient tout juste de sortir un album : L'Ombre d'un doute

Ce fut une véritable révélation. Mohammed, accompagné de Boogat, un génie de la création musicale, opérant une minuscule boîte électronique, un séquenceur, et d'une flûtiste, Caroline, nous a clamé ses mots, tantôt en prose tantôt en rimes. Il faut dire que la profondeur de ses textes est frappante, dans tous les sens du terme, pour un homme d'une trentaine d'années. La maturité de ses idées et de ses propos nous a conquis. La musique de Boogat est aussi d'une justesse rarement entendue dans ce genre, surtout par rapport aux textes.

Nous avons eu le plaisir de discuter avec Mohammed, sur le trottoir, juste avant de reprendre nos vélos et de nous souhaiter que la prochaine balade du BAC soit aussi riche de découvertes et d'émotions.

Faites-nous part de vos suggestions pour les prochaines "Balades du BAC"!

*HOSPITALITÉ 2 : peu à peu, une vue d’ensemble
Projet performatif : 23/04/10 – 16/05/10
Performance: 28/04/10, ouverture des portes 19h, performance 20h
Discussion avec les artistes : 02/05/10, 15h
Finissage : 14/05/10, 19h - performance 20h

Mohammed, homme de parole
à Christian Charette
extrait radio
Radio-Canada, lundi 26 avril 10:46

Pour en savoir plus sur les Balades du BAC :
www.opusurbanista.blogspot.com

jeudi 22 avril 2010

Ouverture des balades du "BAC" (Bicycles, Art et Culture)



Êtes-vous prêts pour des petites balades urbaines et culturelles en vélo?
Vendredi 23 avril 2010, ouverture des balades du "BAC" (Bicycles, Art et Culture).

Balades de soir en vélo, informelles, vagabondes et spontanées, pour les adeptes de "Slow Bike". C'est l'occasion de se rencontrer, de rouler tranquillement en jasant de vélo, d'art et de culture dans les rues d'Outremont, du Mile-End, du Plateau ou d'ailleurs, et d'aller voir des expositions ou des spectacles en cours de route. Le tout peut se conclure par un verre sur une terrasse! Bref, prendre ça "slow".

Parcours et destination selon l'inspiration ou les suggestions du moment.
Vous pouvez également faire des suggestions d'expositions ou de spectacles sur ce billet.

Rendez-vous les vendredis*, devant le Théâtre Outremont,
1240 avenue Bernard,
(coin avenue Champagneur) à Outremont, à 19h00.
Éclairage ou équivalent, et cadenas requis.

*Les rendez-vous seront annoncés de semaine en semaine sur le blogue Urbanista. "Stay tunned!"

L'événement sur Facebook

Carte Google des galeries d'art à Montréal

Pour en savoir plus sur les Balades du BAC :
www.opusurbanista.blogspot.com

mardi 20 avril 2010

Rétrospective Thierry Vernet

Rétrospective de mon oncle Thierry Vernet à l'occasion de la sortie du livre "Noces à Ceylan" à la Maison des Arts Plexus, à Chexbres (Suisse), du 16 avril au 16 mai 2010.
Images du vernissage

Maison des Arts Plexus
rue du Bourg, 1071 Chexbres, Suisse
021 946 28 30
artplexus@bluewin.ch
Carte Google

www.thierry-vernet.org

Noces à Ceylan
Thierry Vernet
Édition L'âge d'homme

lundi 19 avril 2010

"Peinturage de surface" et acte artistique

À force d'essayer de comprendre ma façon de peindre, car à l'instar de chaque peintre, j'essaie de comprendre ce qui se passe, j'en déduis que la différence entre un coup de pinceau et un geste picturale réside dans deux éléments : La façon d'appliquer la peinture et la façon de la regarder. Mais la ligne reste mince et difficile à maîtriser entre le "peinturage de surface" et l'acte picturale. Le tout est de pouvoir reconnaître lorsqu'il s'agit du second. Et en la matière, je ne fais que pressentir, apercevoir, même supposer quelquefois qu'il s'agit-là d'un geste juste.

Qu'est-ce qu'un acte pictural? Pour moi, au-delà même de la notion artistique, il s'agit de quelque chose de mystérieux, sans être mystique, bien évidemment! Mystérieux, car impalpable, insaisissable et pourtant si concret et maîtrisable par certains. Ceux-là sont alors déclarés véritables artistes.
Que ce soit en musique, en sculpture, en peinture et dans bien d'autres domaines, ces personnes créer ce "quelque chose qui touche", atteints, ou même perturbe quelquefois. Et chaque prétendu artiste "prétend" justement, à atteindre cette maîtrise.

En fait, dans mon cas, je crois que lorsque mon geste et mon coup de pinceau me dépasse, lorsque j'ai l'impression qu'il n'est plus vraiment de moi, qu'il existe par lui même, je crois que je touche enfin ce quelque chose de différent. Mais est-ce vrai? C'est aussi vrai (ou faux) que chaque oeil est différent, que chaque esprit, chaque conscience, chaque parcours de vie, chaque support est unique et peut ainsi donner une compréhension différente de l'image et du sujet. C'est aussi vrai (ou faux) que pour chaque écran d'ordinateur, l'image d'une oeuvre présentée sur un site internet peut-être radicalement différente.
Bref, ce que je vois, d'autres ne le voient pas, et inversement. Alors qu'est-ce ce qu'il fait qu'un coup de pinceau soit bien plus que ce qu'il a l'air?

Très souvent, lorsque je dépose le pinceau et regarde la toile fraîchement débattue, je ne lui vois justement que passages de pinceaux et applications de peinture. Puis ma mémoire sélectionne et efface le trop intime, le trop profond, le vis-à-vis directe de la toile, pour ne laisser paraître et comprendre que l'intention et le résultat. Mais cela peut prendre plusieurs jours après que la toile soit (peut-être) terminée.

détail de Tuyaux de fonte 2
acrylique sur toile - 2009 - 36" x 24 " (
91,4 cm x 61,0 cm)
série "Hors série" www.alec5.com

mardi 13 avril 2010

Dan Thouin

www.latribu.ca/danthouin
www.latribu.ca/play
www.myspace.com/danthouin

S'il est une musique qui m'inspire ces temps-ci, c'est bien celle de Dan Thouin. Ce claviériste montréalais explore, avec l'album "Mile End Waverly", une urbanité contemplative.

C'est le genre d'album où les musiciens s'effacent complètement, avec beaucoup de maturité et une très grande intelligence, derrière le propos artistique. La musique devient alors une entité à part entière.
À écouter en ouvrant grand les yeux sur la ville!

jeudi 8 avril 2010

Prolongation jusqu'au 19 avril


Bonne nouvelle! La galerie Art Neuf prolonge l'exposition "Mémoire usinée" jusqu'au 19 avril 2010

"Mémoire usinée"

Galerie Art Neuf
Centre culturel Calixa-Lavallée
3819, avenue Calixa-Lavallée
H2L 3A7 Montréal
www.artneuf.ca
artneuf@bellnet.ca

514 872-3947 - 514 523-3316

L'événement sur Facebook

dimanche 4 avril 2010

La foire d’art contemporain (FAC) de Saint-Lambert



Je participerai à La foire d’art contemporain de Saint-Lambert

« La foire d’art contemporain (FAC) de Saint-Lambert se présente comme « le » nouvel événement en arts visuels, sur la Rive-Sud. Pendant trois jours, au printemps 2010, 20 artistes professionnels et émergents vont exposer leurs oeuvres. Les artistes sélectionnés pour exposer à la FAC de Saint-Lambert, sont tous des artistes professionnels et émergents de haut calibre. Leur parcours est notable et leurs oeuvres percutantes. Ils sont de Saint-Lambert, de Montréal et des environs, peintres, sculpteurs, illustrateurs et photographes. »

L’événement se tiendra durant le weekend du 30 avril 2010, du vendredi au dimanche.
Le vernissage aura lieu le jeudi 29 avril.

Espace Création
1101, rue Victoria, Saint-Lambert
www.dominiquepayette.com
Carte Google

www.lafacdesaint-lambert.com

mardi 30 mars 2010

Peindre à deux


Peinture en direct au MainLine Theatre, le jeudi 25 mars 2010

Retour sur la peinture en direct au MainLine Theatre, avec Mélissa Montagne, dit Melsa.

Peindre à deux sur la même toile est un exercice de confiance, de respect, mais aussi d'exploration de soi-même et de l'autre.
De soi-même d'abord car, entraîné par l'autre, on se doit de franchir ses propres limites, de sortir de son sentier, de son tracé, afin d'explorer des côtés insoupçonnés de sa propre créativité.

En frôlant l'art de l'autre, cela oblige à une certaine humilité tout comme à une certaine audace confrontant ses réflexes, ses habitudes et autres maniérismes issus de l'inévitable solitude de l'artiste.
Repasser où l'autre vient de peindre, se faire colorer un espace préalablement composé en tons sur tons, modifier une forme, retracer un coup de pinceau... Autant de gestes qui pourraient être perçus comme autant d'incursions dans l'art de l'autre. Mais dans ce cas, comme c'était le jeu, les règles tacites d'ouvertures et de tolérances se sont naturellement et simplement imposées.

En se plongeant dans l'exercice de peindre avec quelqu'un d'autre, sur le même support, sur le même terrain, on ne peut qu'évoluer. Et c'est alors que l'acte de peindre prend une dimension nourrissante et enrichissante. Le but n'étant plus la finalité de l'oeuvre, mais bien le processus créatif, on peut alors se consacrer corps et âme à l'Art, avec un grand « A ». Car peindre, c'est avant tout ressentir par le geste et l'application d'une matière colorée, une émotion non pas primaire, mais bien primale : la déclaration d'existence. « Je peins, donc je suis! »

vendredi 26 mars 2010

Peinture en direct



Il faut se lancer à l'eau pour savoir une fois pour toute si on sait nager.
Jeudi soir dernier, c'est en gros ce que je ressentais avant de tracer le premier coup de pinceau sur le mur du Mainline Theatre, sur le boulevard Saint-Laurent. À l'invitation du groupe "Acrylique Acoustique" (Mélissa Montagne aux pinceaux et Sébastien Moreau aux guitares), je me suis retrouvé à exécuter une oeuve en direct à deux peintres.

N'ayant fait cela qu'une seule fois à l'occasion de l'exposition à la Tohu, c'est en exploration totale que je me suis lancé car, il s'agissait ici de peindre à deux. Pour Mélissa Montagne, qui n'en est pourtant pas à sa première performance, il y avait aussi une part d'inconnu. Et l'inconnu pour elle, c'était moi. On ne se connaît que depuis quelques mois.

Nous avons eu l'occasion d'entrer en contact lors d'une entrevue sur les artistes à vélo, publiée sur le blogue Urbanista. Suite à cet article, elle m'avait demandé si je faisais de la peinture en direct. « Pas vraiment, mais je suis toujours partant pour l'improvisation! ».

Nous ne nous sommes que très peu concertés pour cette performance. Quelques indices çà et là pour un peu définir nos repères, mais sans plus. Et il n'en a pas fallu de plus pour que la chimie opère. J'ai découvert une artiste généreuse et sans aucune chasse gardée. Nous avons vraiment peint ensemble. Les coups de pinceau se sont à maintes reprises superposés, repris, soutenus, suivit... Étonnamment, nous n'avons pas échangé beaucoup de mots car je pense que la longueur d'onde était parfaite.

Comme il s'agissait de créer une oeuvre permanente pour le lobby-bar d'une salle de spectacle underground, il était dit que nous aborderions le thème de l'urbanité colorée. Pas question pour ma part de faire une oeuvre sombre...

Nous avons observé le style de l'autre et à quelques reprises même, nous l'avons rejoint. Je ne suis vraiment pas un coloriste et, à mon grand étonnement, je me suis retrouvé avec un pinceau gorgé de mauve, puis de jaune et de bleu. Pour sa part, elle est allée explorer des terrains plus flous, plus terreux qu'à son habitude.

Comme il s'agissait d'une murale, le coup de pinceau était très différent que sur une toile. L'intention magnifiée, le trait exagéré afin de libérer l'image essentielle. Pour moi ce fut un apprentissage sur le tas. Heu... sur le mur!

Le guitariste qui nous accompagnait, Sébastien Moreau, a offert à l'assistance un choix de pièces classiques d'abord, puis plus contemporaines, d'une sensibilité et d'une sonorité s'harmonisant parfaitement avec notre création. Il a su animer la soirée d'explications sur sa musique tout plus intéressants les uns que les autres.

Une expérience très différente de la performance à la Tohu. Une expérience à renouveler.



images sur Facebook/Alec
images sur Facebook/Melissa

Visite matinale - 4

Je serai ce vendredi matin, 26 mars
de 10h à 12h,
à l'exposition "Mémoire usinée"

Galerie Art Neuf
Centre culturel Calixa-Lavallée

3819, avenue Calixa-Lavallée
H2L 3A7 Montréal
Au coeur du Parc Lafontaine
Carte Google
Accès : Par la rue Rachel - Métro : Sherbrooke - Autobus : 24 Est
Stationnement gratuit
www.artneuf.ca
artneuf@bellnet.ca
514 872-3947 - 514 523-3316

L'événement sur Facebook

lundi 22 mars 2010

Peinture en direct



Peinture en direct

avec le groupe Acrylique Acoustique
Sébastien Moreau (guitare) et Melsa Montagne (peintre)
le jeudi 25 mars à 20h, au MainLine Theatre
3997, Saint-Laurent, Montréal
514 849-3378

Prix d'entrée: 5$
http://www.mainlinetheatre.ca/fr/content/fringe-montréal
http://alecart.blogspot.com/2010/02/mainline-theatre-peinure-en-direct.html

mercredi 17 mars 2010

Perdre son temps


Le pont des soupirs
acrylique sur toile - 2009 - 24" x 48" (61,0 cm x 121,9 cm)

série "Usines" www.alec5.com

Lors du vernissage de l'exposition "Mémoire usinée", la commissaire de l’exposition, Anne Évangéline LeBlanc m’a fait remarquer à quel point les gens semblaient prendre plus leur temps pour regarder et s'imprégner de mon travail.
Et c’est justement l’un de mes propos que je veux faire ressortir par mes toiles : où est passé le temps? Il y a une époque, pas si lointaine, où le temps semblait se fondre en harmonie dans le quotidien. Aujourd’hui, ce serait plutôt le quotidien qui fait fondre le temps au point de le faire disparaître.

L'expression, perdre son temps prend, à mes oreilles, tout un autre sens. À l’instar du regard que l’on peut avoir sur un verre à moitié rempli, perdre son temps serait justement le moyen de le retrouver. Prendre une marche, regarder, s’arrêter, respirer… Voilà ce qu’il faut faire pour regagner ce temps qui nous échappe par l’optimisation continuelle que nous tentons d'exécuter. Agenda à la main, à l’ordinateur, au iPhone, au Blackberry, nous le remplissons de peur de le perdre. Mais c’est justement en le remplissant de la sorte que nous l’occultons. Il n’a plus de place pour nous laisser voir et vivre ce qui nous entoure.

Je veux perdre du temps à en gagner. Et si pour certains, le temps c'est de l’argent, alors je veux être riche de temps qui passe. Et je veux passer du bon temps avec lui.

dimanche 14 mars 2010

"Mémoire usinée" - suite de l'exposition


La grande verrière extérieure
acrylique sur toile - 2009 - 36" x
48" (91,4 cm x 121,9 cm)
série "Usines" www.alec5.com

Une personne qui n'avait vu mes toiles que par le net, m'a fait des commentaires intéressants sur le fini et la texture de mes oeuvres en les découvrant à l'exposition "Mémoire usinée". Elle s'étonnait de ressentir autant de douceur de l'acrylique, elle qui, de prime abord, n'aimait pas ce médium.

Je reprends ici un peu ce que je lui écrivais en réponse.
La texture, la matière, le brossé sont des éléments importants pour moi. Après tout, c'est le fait même de peindre que de jouer avec cela. Mais je ne suis pas fervent de coups de pinceaux trop visibles en générale, voire ostentatoire, ce genre de traces éclatantes qui semblent vouloir dire : « Hey! Je suis un artiste! ». Je préfère que l'image prenne le dessus sur l'exposé du geste.
Malgré tous, il y a des coups de pinceaux fortuits qui parlent tellement, au-delà même de l'intention du peintre, que je les laisse survivre à l'essuyage ou au brossage!
Ce "brossé" est longuement et énergiquement travaillé, ce qui est paradoxal d'ailleurs, car la douceur que voient certains, voire la plupart, dans mes toiles de la série Usines, est issue en fait d'une grande énergie déployée.

« J'ai aussi vu, senti, dans toutes ces toiles, une sympathie, un amour pour ces objets architecturaux injustement tombés en disgrâce. »

Je suis tellement heureux que les gens voient ce dont j'avais envie de parler à travers cette série "Usines". Le temps. L'époque. Cette façon dont les choses étaient faites. Avec cette sorte de naïveté, de candeur qui permettait de ne pas penser aux coûts de productions mais, en plus de la fonction de l'objet, à sa beauté. Que ce soit sur le plan architectural, du design d'intérieure ou du design d'objet, il y avait un souci du bien fait, dans la mesure des moyens techniques de l'époque, bien sûr.

À travers des impressions floues de souvenirs épars, j'essaie de retrouver et de témoigner de cet état d'esprit. Pourtant je ne suis pas du tout de cette génération. Mais elle me parle à travers les décennies, voire le siècle.

mardi 9 mars 2010

MainLine Theatre - peinure en direct


Photo : David Fraser

Une expérience nouvelle : Peinture en direct avec une autre peintre.
Melsa Montagne m'a proposé de partager un nouvel espace de création. Nouveau parce que ni elle ni moi avons vraiment fait l'expérience de peindre à quatre mains, deux esprits et deux styles.
Il m'est arrivé une fois de me retrouver à peindre en direct sur une toile collective, mais il s'agissait plus de peindre sa partie du tableau.
Ici, nous allons essayer de fondre nos styles en une oeuvre homogène. Cette oeuvre sera permanente car exécutée directement sur des portes et un mur intérieures au MainLine Theatre qui accueil entre autres le festival Fringe de Montréal.

Melsa Montagne est une jeune peintre montréalaise dynamique et créative qui s'est joint, il y a quelques années, à un concept de duo musique et peinture, le groupe Acrylique Acoustique.
www.artcoustik.com

Peinture en direct au MainLine Theatre, le jeudi 25 mars à 20h
3997, Saint-Laurent, Montréal
514 849-3378
http://www.mainlinetheatre.ca/fr/content/fringe-montréal

vendredi 5 mars 2010

Clip "Mémoire usinée"



Clip monté pour l'exposition "Mémoire usinée" à la galerie ART NEUF du Centre culturel Calixa-Lavallée.
Thème musical : Dan Thouin, Half Dub 1, de l'excellent album Mile End Waverly

mercredi 3 mars 2010

Retour sur le VERNISSAGE - Mémoire usinée



Un vernissage est toujours une expérience dont on ne peut rien prévoir à l'avance. On se fait une idée générale, mais c’est toujours une surprise. Et celui-ci n’y a pas fait exception. Ce fut l’occasion de rencontres multiples, de visages connus et d’autres à découvrir...
L'occasion de rencontrer pour la première fois des gens qui me suivent par le blogue ou le site depuis un moment déjà. Entre autres, j'ai eu le plaisir de rencontrer Marie-Josèphe Vallée dont le travail m'avait interpellé il y a quelques années. Il y a dans le travail de cette artiste, quelques points communs avec le mien. Nous nous sommes ainsi reconnu dans nos oeuvres.
C'était l'occasion aussi de rencontrer aussi Sylvain, "Le vadrouilleur urbain" qui, depuis quelques semaines, donne un relais média important à l'annonce de cette exposition. Il y avait aussi l'artiste Michel Picotte, amateur de vélo qui fut intrigué par le cadre de vélo peint à la main ArtBike.

Mais au-delà du fait d’y découvrir des gens, ce qui m’a le plus touché, c’est que pour beaucoup, le sens de ma démarche semblait suffisamment transparaître de mes toiles. Plusieurs m’ont parlé de la dichotomie entre l’austérité du sujet, les usines, et la douceur du travail. « Austérité et tendresse » à mentionné quelqu'un. Il avait parfaitement raison. Je perçois dans la genèse industrielle du début du siècle, une innocence et une tendresse qui ont fait de la moindre usine une oeuvre conçue et construite avec un certain charme, une certaine tendresse. Les détails architecturaux en témoignent.
Il en est de même pour la machinerie qui était tout naturellement enjolivée de fioritures inutiles au demeurant, mais qui faisait de ces énormes monstres, de paisibles et gentils dragons de fonte.

En parlant de ma peinture, quelqu’un d'autre a même parlé de « flouisme »! J'aime beaucoup ce néologisme. Le fauvisme, l'impressionnisme... et maintenant, le flouisme. Pourquoi pas!
C'est précisément ce flou, émanant de notre inconscient visuel, que je cherche à faire ressurgir. L'émanation mnémonique spontanée.

Je suis content de l'ensemble de l'exposition, de sa « composition ». Car il s'agit bien là d'une composition. Je suis content de l'harmonie des oeuvres. Décidément, je suis encore très loin de pouvoir présenter une exposition éclectique!

"Mémoire usinée "
, jusqu'au 10 avril 2010

mardi 2 mars 2010

Première critique de "Mémoire usinée"

Première critique de l'exposition "Mémoire usinée" par le vadrouilleur urbain .
À lire : Le vernissage d'Alec à la galerie Art Neuf

« L’artiste réussi à faire de son époque le symbole de tous les autres, génial, libre et sans concession, tout cela donne à son art une inimitable signature. »

Le vadrouilleur urbain
« Le Blogzine du Vadrouilleur urbain est une formule de nouvelles brèves et d'humeur sur l’art visuel. C’est cultiver la paresse active afin de vous livrer les dernières découvertes en art visuel tout en jonglant avec les clichés urbains. »


photo : Sylvain