mercredi 3 mars 2010
Retour sur le VERNISSAGE - Mémoire usinée
Un vernissage est toujours une expérience dont on ne peut rien prévoir à l'avance. On se fait une idée générale, mais c’est toujours une surprise. Et celui-ci n’y a pas fait exception. Ce fut l’occasion de rencontres multiples, de visages connus et d’autres à découvrir...
L'occasion de rencontrer pour la première fois des gens qui me suivent par le blogue ou le site depuis un moment déjà. Entre autres, j'ai eu le plaisir de rencontrer Marie-Josèphe Vallée dont le travail m'avait interpellé il y a quelques années. Il y a dans le travail de cette artiste, quelques points communs avec le mien. Nous nous sommes ainsi reconnu dans nos oeuvres.
C'était l'occasion aussi de rencontrer aussi Sylvain, "Le vadrouilleur urbain" qui, depuis quelques semaines, donne un relais média important à l'annonce de cette exposition. Il y avait aussi l'artiste Michel Picotte, amateur de vélo qui fut intrigué par le cadre de vélo peint à la main ArtBike.
Mais au-delà du fait d’y découvrir des gens, ce qui m’a le plus touché, c’est que pour beaucoup, le sens de ma démarche semblait suffisamment transparaître de mes toiles. Plusieurs m’ont parlé de la dichotomie entre l’austérité du sujet, les usines, et la douceur du travail. « Austérité et tendresse » à mentionné quelqu'un. Il avait parfaitement raison. Je perçois dans la genèse industrielle du début du siècle, une innocence et une tendresse qui ont fait de la moindre usine une oeuvre conçue et construite avec un certain charme, une certaine tendresse. Les détails architecturaux en témoignent.
Il en est de même pour la machinerie qui était tout naturellement enjolivée de fioritures inutiles au demeurant, mais qui faisait de ces énormes monstres, de paisibles et gentils dragons de fonte.
En parlant de ma peinture, quelqu’un d'autre a même parlé de « flouisme »! J'aime beaucoup ce néologisme. Le fauvisme, l'impressionnisme... et maintenant, le flouisme. Pourquoi pas!
C'est précisément ce flou, émanant de notre inconscient visuel, que je cherche à faire ressurgir. L'émanation mnémonique spontanée.
Je suis content de l'ensemble de l'exposition, de sa « composition ». Car il s'agit bien là d'une composition. Je suis content de l'harmonie des oeuvres. Décidément, je suis encore très loin de pouvoir présenter une exposition éclectique!
"Mémoire usinée ", jusqu'au 10 avril 2010
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