vendredi 24 août 2007
Opus Maadh - cadre d'art
Ça y est, le cadre Maadh 08 de Opus est arrivé!
Tout comme l'an passé, Opus m'a proposé d'appliquer une de mes toiles sur l'un des cadres de vélo de montagne, le Maadh .
La technique est un transfert photographique d'un montage d'éléments de l'image de la toile originale (ci-dessous), sur une micro-pellicule, appliqué en décalcomanie puis recouvert d'un vernis satiné et cuit au four.
Ce cadre sera présenté aux détaillants Opus, à l'occasion du salon professionnel ExpoCycle de Montréal, à la Place Bonaventure, du 6 au 11 septembre 07. J'espère qu'il va faire des ravages avec sa peinture originale, tout comme son prédécesseur de 2007.
Il sera aussi présenté, avec le modèle 07, à mon exposition à la TOHU, de mars à mai 2008.
Le savant fou
acrylique sur toile - 1991 - 36" x 48" (61,0 cm x 121,9 cm)
série "Mécanique"
www.alec5.com
mercredi 22 août 2007
In Situ
Le balancier
acrylique sur toile - 2004 - 48" x 14" (121,9 cm x 35,6 cm)
série "Formes noires"
www.alec5.com
In Situ
ou l'intégration parfaite.
Sur mon site www.alec5.com, il y a une section, dans "peinture" qui s'appelle "photos In Situ"
(In Situ, latin, en situation, en contexte, sur place.)
J'ai proposé aux propriétaires de mes toiles, de les prendre en photos, chez eux, et de pouvoir les publier sur mon site, afin de voir comment s'intègrent mes oeuvres dans leur environnement.
Dans le cas de cette toile (Le balancier), je dois dire que l'intégration est parfaite et originale. La première photo illustre la première vision que vous pouvez avoir en entrant chez ces gens.
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dimanche 19 août 2007
Reproductions
Carapace
1991 - 48" x 24" (121,9 cm x 61,0 cm) série "Surfaces"
impression sur canevas - 24" x 12" (61,0 cm x 30,5 cm)
Voilà un autre moyen de rendre mes toiles plus accessibles :
Les reproduire sur canevas, en petit format de 24" x 12" (61,0 cm x 30,5 cm)
Pour une première expérience, 5 de mes toiles, de la première période (90-91), sont maintenant disponibles, au coût de 35 $ chacune, chez :
- Galerie Bégin, à Montréal, 350, St-Paul Est #245, dans le Marché Bonsecours, 514 398-0720
- Galerie Bégin, à Québec, 83, Petit-Champlain, 418 837-2449
ou, directement par l'éditeur :
- Bégin Édition, 418 837-2449 infogaleriebegin@qc.aira.com
Gondoles et Gondolées
1991 - 48" x 24" (121,9 cm x 61,0 cm) série "Mécaniques"
impression sur canevas - 24" x 12" (61,0 cm x 30,5 cm)
Rose du temps
1991 - 48" x 24" (121,9 cm x 61,0 cm) série "Mécaniques"
impression sur canevas - 24" x 12" (61,0 cm x 30,5 cm)
(à venir)
Port du nord
1991 - 24" x 48" (61,0 cm x 121,9 cm) série "Mécaniques"
impression sur canevas - 12" x 24" (61,0 cm x 30,5 cm)
(à venir)
Les brumes de l'ancienne cité
1990 - 24" x 48" (61,0 cm x 121,9 cm) série "Surfaces"
impression sur canevas - 12" x 24" (30,5 cm x 61,0 cm)
(à venir)
jeudi 16 août 2007
Tu as un Corneau? Moi j'ai une Mini et un iPod
Tu as un Corneau? Moi j'ai une Mini et un iPod
Le marché de l'art
[...] Même si le Québec regorge de galeries et d’artistes, le marché de l’art est en déclin à Montréal. C’est que Montréal n’est plus la capitale économique du Canada depuis belle lurette, si bien que, à tort ou à raison, le marché de l’art a accompagné l’argent à Toronto. [...]
Martin Bisaillon, Le journal de Montréal
[...] Historiquement, l’art et son marché ont toujours suivi les capitaux, que ce soit à Florence au 15e siècle, aux Pays-Bas au 17e siècle ou à New York après la Seconde Guerre mondiale. [...]
Paul Maréchal, spécialiste en marché de l’art et conservateur de collection
Qu'est-ce que le marché de l'art? Les encans prestigieux où se vautrent des fortunes en quête de trésor à convoiter? Des gros galeristes investisseurs ou receleurs, qui font la pluie et le beau temps artistique? Ou est-ce des amateurs d'art, des amoureux culturels, des galeristes passionnés, des conservateurs et des commissaires qui considèrent l'art comme un véritable sacerdoce? Ou est-ce tous simplement des gens qui découvrent des oeuvres et qui se les approprient pour ce qu'ils pensent être les bonnes raisons?
Tout cela à la fois, me répondriez-vous. Évidemment.
Mais où est l'artiste?
Lorsque j'entends parler de marché d'art, j'entends toujours un énoncé de chiffres et des noms d'artistes, effectivement, mais cité comme on cite le nom d'un produit à la mode.
« Tu as un Corneau? Moi j'ai une Mini 2008 et un iPod 30 Go.»
Ah! La valeur d'un artiste! Le seul moyen qu'il nous est donné de l'évaluer est par référence monétaire. Et je ne vois pas, effectivement, comment être plus simple et normatif. On ne va pas inventer des étoiles (ou des pinceaux) pour coter l'oeuvre d'un artiste.
Un artiste existe-t-il sans ce fameux marché de l'art? Je n'ai pas de réponse. Je reformule : Un artiste peut-il exister sans ce fameux marché de l'art? Je ne le crois pas. Et même si un artiste se développe par lui même et, que par bonheur, ses oeuvres se vendent si bien qu'il peut espérer en vivre, pour que sa "carrière" tienne le coup, peut-il naviguer hors des eaux (peut-être trouble) du marché de l'art? Je n'en ai aucune idée. Il existe probablement plusieurs cas d'artistes qui ont fait des carrières hors piste. Mais même en hors-piste, on skie sur de la neige, même en navigant en solitaire, on est tributaire des mêmes vents et des mêmes courants marins que tout le monde.
Et les artistes qui sont à contre-courant? À mon sens, ils pagayent plus fort et dépensent plus d'énergie.
Et les artistes d'avant-garde? Ah! Les chanceux! C'est tout le contraire! Des vrais "surfeurs"!
Et moi, et moi, et moi? (Dutronc). Je ne sais pas et je ne cherche pas vraiment à savoir. J'avance à mon rythme, même si je rêve de vent plus fort pour pousser mes toiles... heu, mes voiles!!
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lundi 13 août 2007
Les conceptuels ne foutent rien.
C'est drôle, mais à force de ne pas peindre ces temps-ci, je me mets à réfléchir. Beaucoup réfléchir. Sur le pourquoi de peindre, sur ma propre peinture, sur les thèmes de celle-ci, sur l'art en général, et blabla...
C'est, de mon point de vue bien sûr, bien la preuve que les conceptuels ne foutent rien. Lorsqu'on crée vraiment, on n'a pas le temps de réfléchir.
Bien sûr, je reconnais que la réflexion a du bon, que la prise d'un certain recul peut être salutaire, que la prise de conscience peut élever l'âme. Mais il est facile de s'empêtrer dans cet état. "Grand parleur, petit faiseur" dit-on. Cette sagesse populaire résume parfaitement le fait.
Il me brûle d'aller dévaliser le magasin de canevas. Qu'est-ce qui m'en empêche? Rien et tout à la fois. Rien de concret, rien d'insurmontable, mais tout ce qui peut distraire. Entre autres : l'été. L'été oblige un rythme différent. Pas moins lent, pas plus rapide, mais tellement différent. On se retrouve à sauter sur la moindre occasion d'en profiter. D'autant plus que cet été n'est pas particulièrement clément météorologiquement parlant. L'été, c'est aussi les travaux d'extérieurs à finir... Alors, me cloîtrer dans mon atelier de sous-sol, ne m'attire pas vraiment. Mais peindre m'attire!
Je ne suis créatif et prolifique que l'hiver.
Peut-être que si je construisais cet atelier utopique sur mon terrain... Utopique, car la réalité me contraindrait aux règlements municipaux, au type, aux coûts et aux délais de construction, à la diminution de la surface du terrain, à la vie courante à assumer...
Il ne me reste qu'à justifier mon farniente en palabrant sans fin sur l'acte de peindre, sur le concept même de la peinture.
Vraiment, être conceptuel, ce n'est pas fatigant.
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C'est, de mon point de vue bien sûr, bien la preuve que les conceptuels ne foutent rien. Lorsqu'on crée vraiment, on n'a pas le temps de réfléchir.
Bien sûr, je reconnais que la réflexion a du bon, que la prise d'un certain recul peut être salutaire, que la prise de conscience peut élever l'âme. Mais il est facile de s'empêtrer dans cet état. "Grand parleur, petit faiseur" dit-on. Cette sagesse populaire résume parfaitement le fait.
Il me brûle d'aller dévaliser le magasin de canevas. Qu'est-ce qui m'en empêche? Rien et tout à la fois. Rien de concret, rien d'insurmontable, mais tout ce qui peut distraire. Entre autres : l'été. L'été oblige un rythme différent. Pas moins lent, pas plus rapide, mais tellement différent. On se retrouve à sauter sur la moindre occasion d'en profiter. D'autant plus que cet été n'est pas particulièrement clément météorologiquement parlant. L'été, c'est aussi les travaux d'extérieurs à finir... Alors, me cloîtrer dans mon atelier de sous-sol, ne m'attire pas vraiment. Mais peindre m'attire!
Je ne suis créatif et prolifique que l'hiver.
Peut-être que si je construisais cet atelier utopique sur mon terrain... Utopique, car la réalité me contraindrait aux règlements municipaux, au type, aux coûts et aux délais de construction, à la diminution de la surface du terrain, à la vie courante à assumer...
Il ne me reste qu'à justifier mon farniente en palabrant sans fin sur l'acte de peindre, sur le concept même de la peinture.
Vraiment, être conceptuel, ce n'est pas fatigant.
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vendredi 10 août 2007
Boris Cyrulnik - le bonheur
Je viens de revoir une entrevue de Boris Cyrulnik, auteur de "De chair et d'âme", faite par la télévision de Radio-Canada.
Ce neuropsychiatre prêtant que le bonheur serait en grande partie biochimique, et qu'il est possible d'en contrôler du moins une partie, en sécrétant le plus de sérotonine possible! Comment? En étant heureux! Ok, ok, c'est un cercle vicieux, ou vertueux. Il est probablement difficile d'atteindre ce bonheur comme cela, en claquant des doigts. Toutefois, Cyrulnik, dans cette entrevue, faisait la convaincante démonstration que les relations sociales, l'apport culturel, sensoriel, sont des facteurs susceptibles de nous faire sécréter cette fameuse sérotonine, substance qui facilite la conduction synaptique, c'est-à-dire la "conversation" de nos neurones. Bref, le bien-être de notre cerveau, de nos idées et donc, de notre corps.
Cela rejoint, quelque part, mon questionnement à savoir si le fait de créer libérait des substances dans notre corps (La nécessité de peindre, 30 juillet 07). Je parlais d'endorphine. Finalement il semble que la sérotonine est la substance concernée. Cela expliquerait aussi cet état d'éveil et d'apesanteur lorsque l'on crée.
Suis-je alors un accro de la sérotonine? Mon mal de ventre, mon impatience lorsque je n'ai pas créé depuis quelque temps, serait en fait un véritable état de manque?
Et alors, LA question : Suis-je malheureux lorsque je ne crée pas?
Pas aussi heureux que lorsque je crée, mais de là à me dire "malheureux"? Non! Je ne me considère pas du tout comme un artiste tourmenté, loin de là!
Et alors, L'AUTRE question : Doit-on être malheureux pour pouvoir créer des choses remarquables? À voir la majorité des artistes, on serait porté à le supposer. Mais je ne le crois pas du tout. Bien sûr, pour beaucoup, le bonheur n'a pas d'histoire. Pour preuve, les nouvelles journalistiques : un chapelet de malheurs.
Pourtant, il y a bien des artistes qui ont plané sur une sorte de bonheur relatif : Riopel, Pelland, pour ne citer que deux artistes d'ici. Pour certains, le bonheur n'a pas de profondeur. Il n'a au moins pas d'abysse sans fond.
On m'a déjà fait remarquer que ma peinture était sombre et troublée, voire troublante. Peut-être. Mais je ne me sens pas sombre et troublé en la créant. Le noir est, dans notre société, associé à la mort. Ce n'est qu'une convention chromatique, comme toutes les associations couleur-humeur.
Le noir, pour moi, c'est la profondeur, l'insondable, l'espace suggestif.
Entrevue télé de Boris Cyrulnik (Radio-Canada)
Entrevue radio de Boris Cyrulnik (Radio-Canada)
Ce neuropsychiatre prêtant que le bonheur serait en grande partie biochimique, et qu'il est possible d'en contrôler du moins une partie, en sécrétant le plus de sérotonine possible! Comment? En étant heureux! Ok, ok, c'est un cercle vicieux, ou vertueux. Il est probablement difficile d'atteindre ce bonheur comme cela, en claquant des doigts. Toutefois, Cyrulnik, dans cette entrevue, faisait la convaincante démonstration que les relations sociales, l'apport culturel, sensoriel, sont des facteurs susceptibles de nous faire sécréter cette fameuse sérotonine, substance qui facilite la conduction synaptique, c'est-à-dire la "conversation" de nos neurones. Bref, le bien-être de notre cerveau, de nos idées et donc, de notre corps.
Cela rejoint, quelque part, mon questionnement à savoir si le fait de créer libérait des substances dans notre corps (La nécessité de peindre, 30 juillet 07). Je parlais d'endorphine. Finalement il semble que la sérotonine est la substance concernée. Cela expliquerait aussi cet état d'éveil et d'apesanteur lorsque l'on crée.
Suis-je alors un accro de la sérotonine? Mon mal de ventre, mon impatience lorsque je n'ai pas créé depuis quelque temps, serait en fait un véritable état de manque?
Et alors, LA question : Suis-je malheureux lorsque je ne crée pas?
Pas aussi heureux que lorsque je crée, mais de là à me dire "malheureux"? Non! Je ne me considère pas du tout comme un artiste tourmenté, loin de là!
Et alors, L'AUTRE question : Doit-on être malheureux pour pouvoir créer des choses remarquables? À voir la majorité des artistes, on serait porté à le supposer. Mais je ne le crois pas du tout. Bien sûr, pour beaucoup, le bonheur n'a pas d'histoire. Pour preuve, les nouvelles journalistiques : un chapelet de malheurs.
Pourtant, il y a bien des artistes qui ont plané sur une sorte de bonheur relatif : Riopel, Pelland, pour ne citer que deux artistes d'ici. Pour certains, le bonheur n'a pas de profondeur. Il n'a au moins pas d'abysse sans fond.
On m'a déjà fait remarquer que ma peinture était sombre et troublée, voire troublante. Peut-être. Mais je ne me sens pas sombre et troublé en la créant. Le noir est, dans notre société, associé à la mort. Ce n'est qu'une convention chromatique, comme toutes les associations couleur-humeur.
Le noir, pour moi, c'est la profondeur, l'insondable, l'espace suggestif.
Entrevue télé de Boris Cyrulnik (Radio-Canada)
Entrevue radio de Boris Cyrulnik (Radio-Canada)
jeudi 9 août 2007
Dans la série : Ça ne date pas d'hier! (3).
J'avais un an... Et déjà le goût profond de la peinture! Si profond que j'y ai plongé la main.
Alors allez-y avec les expressions consacrées :
«Il est tombé dedans quand il était petit.»
«Mettre la main à la pâte.»
Trouvez-en d'autres...
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Ça ne date pas d'hier! (2)
Ça ne date pas d'hier! (1)
Alors allez-y avec les expressions consacrées :
«Il est tombé dedans quand il était petit.»
«Mettre la main à la pâte.»
Trouvez-en d'autres...
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Ça ne date pas d'hier! (2)
Ça ne date pas d'hier! (1)
lundi 6 août 2007
Contemporanéité
Cheminées en réflexion II
acrylique sur toile - 2007 - 40" x 30" (101,6 cm x 76,2 cm)
série "Usines"
www.alec5.com
Contemporanéité
Le plus difficile, pour un créateur, est de voir son oeuvre par elle même. En science, on considère que le fait de pouvoir observer un phénomène modifie déjà son état, et donc l'observation qu'on peut en faire.
Je ne suis alors pas la personne requise pour observer et comprendre mon oeuvre dans sa contemporanéité.
En fait, je dis cela suite à une remarque qui me fait encore réfléchir aujourd'hui : « Tes toiles sont contemporaines, mais pas nécessairement "actuelles" ».
...Contemporaines, mais pas nécessairement "actuelles" ... Même si je peux saisir le sens de cette remarque, je ne pourrais jamais saisir ce même sens face à mon travail. Mes sources culturelles sont-elles si inscrites dans le passé? Et de quel passé s'agit-il?
Si un critique d'art passait par là (ce blogue), je serais curieux de connaître son point de vue, je serais curieux et très intéressé de savoir où et quand il situerait mon oeuvre.
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dimanche 5 août 2007
"La première fois! "
Industrie
acrylique sur toile - 2005 - 36" x 24" (91,4 cm x 61,0 cm)
série "Formes noires" www.alec5.com
"La première fois!"
Pourquoi peindre? Ah! Encore la question. Pourquoi l'art? Est-ce une action sociale?
Il est arrivé à trois reprises que quelqu'un m'achète une toile en me disant, tout heureux : « C'est la première fois que j'achète une oeuvre d'artiste. »
"La première fois!"
Non seulement cela me touche énormément, mais c'est là que je me dis que mon travail sert à quelque chose. C'est le contact, peut-être même le premier contact avec l'univers artistique. Et comme je le dis toujours : « Une fois qu'on a habillé un mur, il est impossible de le déshabiller. Et les autres murs paraissent soudainement vides. La contamination artistique est irrémédiable. Ce virus risque de vous envahir de plus en plus. »
"La première fois!"
À cause de moi? J'aimerais le croire. C'est possible. Mais je suis sûr que c'est le résultat d'un cheminement personnel et qu'à l'issue de ce cheminement, la personne soit tombée sur mes toiles est une chance pour moi. Cela aurait pu être les toiles de quelqu'un d'autre. L'important c'est ce contact.
C'est aussi à cause de ces "premières fois" que j'ai décidé de monter ce blogue, pour garder un certain contact, que la toile ne soit pas qu'un simple objet décoratif anonyme.
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