samedi 24 décembre 2011
Les performances
Les performances sont devenues pour moi un palliatif de mon manque de la scène. J'ai arrêté de faire de la musique depuis quelques années, me rendant compte que toute l'énergie que j'y mettais m'empêchait d'avancer d'un point de vu créatif. Trouver des musiciens, faire faire des partitions, organiser des répétitions, trouver des diffuseurs, faire la promotion des spectacles, et (heureusement) interpréter et jouer mes chansons. Bref, trop d'énergie sur le contenant, pas assez sur le contenu. C'est ce qui a sans doute fait en sorte que j'y perde ma passion. Je ne dis pas que je ne referais jamais de la musique, mais sous une autre forme. Ce seront certainement des recherches de trames musicales, des transpositions de mes peintures en musique. Rien à voir avec le canevas pop des chansons que je faisais.
En plus, je ne suis pas un champion de la promotion. Je ne suis pas agent d'artiste. Et c'est certainement le cas de nombreux artistes. Artiste ou homme d'affaire? Être les deux serait évidemment l'idéal.
En transférant toute cette énergie dans la peinture (que j’exerçais déjà depuis des années), je me suis retrouvé. J'ai retrouvé les bases de ma créativité.
Mais pour en revenir à la scène, elle a commencé à me manquer. En fait, je ne m'en rendais plus compte jusqu'à ce que je commence à faire quelques performances. La musique, le public, l'échange... Donc désormais, ma pratique de la peinture compte trois volets : en atelier, en exposition et en performances.
C'est drôle, mais ce goût pour les performances vient d'une scène que j'avais écrite dans le roman "La dernière note". Je voulais vivre moi aussi cette expérience. Et c'est lors de l'exposition "rétrospective" à la Tohu que j'ai pu réaliser pour la première fois ce fantasme, alliant en symbiose parfaite musique et peinture. Quelque chose s'est alors déclenché en moi.
J'ai toujours aimé jumeler des éléments qui, a priori, n'ont pas de rapport direct entre eux. Comme vélo et art, musique et peinture, danse et sculpture...
Ce qui s'en vient pour 2012 risque d'être passionnant. Je veux aller encore plus loin. Un projet de fou, pour l'instant très embryonnaire, mais très concret dans ma tête. Une ou des nouvelles collaborations, des performances innovatrices, une approche radicale... À suivre.
mercredi 21 décembre 2011
Edward Burtynsky
Edward Burtynsky : Pétrole
Musée McCord
Du 6 octobre 2011 au 8 janvier 2012
«Une impressionnante exposition, composée de 56 photographies couleur, grand format, du renommé photographe canadien Edward Burtynsky, qui explore le thème du pétrole, ressource première fortement décriée, qui a façonné le monde contemporain. Les photographies proposent d'immenses paysages illustrant les lieux de production, de distribution, champs, sables et raffineries pétrolières, rarement vus. L'objectif de Burtynsky capture également les effets de l'exploitation pétrolière sur nos vies, son emprise et ses conséquences sur les gens, les villes, les paysages et l'environnement. Ces magnifiques images sont porteuses d'un message social et écologique qui dérange et qui fait réfléchir.»
Source musée McCord
Images
lundi 12 décembre 2011
Marché CyclArt - suite
Samedi dernier c'était la première du Marché CyclArt, organisé par Cyclonordsud. Cyclonordsud est un organisme qui récupère et répare des vélos usagés et les envoie par conteneur en Amérique du sud.
Cyclonordsud organisait ce premier événement pour non seulement faire connaître leur entreprise, mais aussi pour faire se rencontrer des artistes et des artisans qui utilisent le vélo dans leur création.
L'artiste vedette était Armand Vaillancourt, le sculpteur. Pour ceux qui le connaissent, ils savent que l'artiste est tout un personnage, haut en couleur. Et ce soir-là, il n'a pas failli à sa réputation. Dans un vacarme de métal, avec l'aide de deux complices, il a monté une pièce en amalgamant des dizaines de vieux cadres de vélo et de roues fatiguées. Sacré bonhomme de 83 ans, pétant de forme et de créativité.
Pour ma part, on m'avait invité à faire une peinture en direct sur le thème du vélo. Je suis donc arrivé avec mon "setup" habituel, mon vieux et énorme chevalet, ma toile de 4' x 6', mais aussi une toile à présenter et un des cadres du défunt projet ArtBike.
J'aime de plus en plus faire des performances. Même si, cette fois-ci, je ne suis pas content du résultat, j'ai aimé pouvoir échanger avec les gens et discuter de peinture, d'architecture et d'art. Ce qui compte avant tout, c'est de pouvoir peindre dans une ambiance festive et créative.
Merci à Claude et Lucie et toute l'équipe de Cyclonordsud pour l'invitation.
Prochain rendez-vous, le 5 janvier, au Belmont...dans la vitrine...!!?
mardi 6 décembre 2011
Les petits formats s'emballent
Tout est en place pour le vernissage de jeudi. Tous les artistes ont monté leur panneau de 7 toiles, plus quelques-unes sur une murale collective.
Vernissage, le jeudi 8 décembre 2011 à 17h
L'événement sur Facebook
L'exposition se poursuit
- Samedi le 10 et 17 décembre : 13 h à 17 h
- Dimanche le 11 et 18 décembre : 13 h à 17 h
Espace Création
Dominique Payette
1101, rue Victoria
Saint-Lambert, QC
www.dominiquepayette.com
lundi 28 novembre 2011
Révolution
Révolution
acrylique sur toile - 2011
24" x 30" (61,0 cm x 76,2 cm)
série "Métal"
www.alec5.com
Clin d’œil aux affiches soviétiques des années 30. C'est toujours l'arrivée de l'industrialisation et le virage des consciences face à cette nouvelle façon de faire les choses qui m'intriguent. Comment se vivait cette révolution industrielle dans des contrées où la grande révolution avait tant changé les mœurs et les esprits?
Mais aussi c'est un constat que même s'il est question de révolution, et donc soit disant de changement, la roue ne fait que tourner. Ne dit-on pas : "Plus ça change, plus c'est pareil"?
jeudi 24 novembre 2011
Le chêne
La tour de Champel (Hommage à mon grand-père)
acrylique sur toile - 2011
14" x 18" (35,6 cm x 45,7 cm)
série "Formes noires"
www.alec5.com
Cette semaine, j'ai perdu un être important dans ma vie et la vie de bien d'autres : mon grand-père, Georges Brosset. Un homme, un chêne, un sage. 102 ans et toute sa tête. Peintre et écrivain, il publiait encore en début d'année un nouveau roman : Comme un passé se noie en un miroir (Éditions du Madrier)
Il m'avait avoué que pour ce qui était des longs ouvrages, c'en était assez. Il ne voulait que se consacrer à quelques relectures, révisions et corrections de poèmes. Et tous cela sur son Mac... C'est lui qui m'a donné le goût de l'écriture. Il m'a fait comprendre que, derrière chaque mot, il y a un sens et une histoire.
Il s'est éteint à l'image de sa vie, avec sérénité et calme. Le matin même, il confiait à ma mère qu'il ne désirait que ces cinq enfants à ses funérailles et qu'il n'était pas question qu'on le vêtisse d’habits d’apparats. Son vieux jeans et son chandail beige aux coudes usés le représenteraient beaucoup plus justement.
Et il avait raison car l'image que j'ai de lui est un sage au fond d'une peupleraie à maîtriser des feux de broussailles dont les volutes blanches embaumaient tous le village de Montagnet en haute Savoie.
Bibliographie (incomplète) de Georges Brosset
Il s'offre un sixième roman pour ses 100 ans - Tribune de Genève
La Société littéraire de Genève accorde son prix 2010 au centenaire Georges Brosset
Cette distinction me flatte beaucoup
lundi 21 novembre 2011
Cycles, Recycle, CyclArt!
Dans le cadre de la première édition de CyclArt, je participerais en faisant une peinture en direct sur le thème du vélo. Hum! Un thème que je connais bien, non? J'y exposerais aussi un cadre du projet ArtBike.
Y participera aussi Armand Vaillancourt. Gageons que sa création en direct sera mécanico-éclectique-flyé-ben-raide! Ça va être pas mal intéressant comme journée!
« Montréal, le samedi 10 décembre 2011 – Cyclo Nord-Sud est fier de vous inviter à sa première édition du Marché CyclArt, un événement inédit réunissant les oeuvres originales et ingénieuses d’artistes et d’artisans récupérateurs s’inspirant du vélo. Sacs en chambre à air, ceintures en pneu, boucles d’oreille, peintures... Une grande variété de créations seront exposées et en vente; à l’approche du temps des Fêtes, profitez-en pour acheter un cadeau originale à votre cycliste préféré! Le Marché CyclArt est organisé par Cyclo Nord-Sud, un organisme à but non lucratif qui recueille des vélos (pièces, outils et accessoires) inutilisés au Québec pour les expédier aux communautés démunies des pays du Sud, où ils servent de moyen de transport et de gagne-pain pour lutter contre la pauvreté. Les pays du Sud seront aussi représentés par une exposition de photos de « machines-vélo » ingénieuses. Les populations moins nanties, par faute de moyen, souvent contraints à user de créativité pour échapper à la pauvreté, ce qui les rend du coup de grands créateurs! »
Marché CyclArt
10 décembre 2011
de 11h à 19h
7235, rue St-Urbain, Montréal, Qc
H2R 2Y5
514 843-0077
Infos : Lucie Poulin, 514 843-0077
www.cyclonordsud.org
Y participera aussi Armand Vaillancourt. Gageons que sa création en direct sera mécanico-éclectique-flyé-ben-raide! Ça va être pas mal intéressant comme journée!
« Montréal, le samedi 10 décembre 2011 – Cyclo Nord-Sud est fier de vous inviter à sa première édition du Marché CyclArt, un événement inédit réunissant les oeuvres originales et ingénieuses d’artistes et d’artisans récupérateurs s’inspirant du vélo. Sacs en chambre à air, ceintures en pneu, boucles d’oreille, peintures... Une grande variété de créations seront exposées et en vente; à l’approche du temps des Fêtes, profitez-en pour acheter un cadeau originale à votre cycliste préféré! Le Marché CyclArt est organisé par Cyclo Nord-Sud, un organisme à but non lucratif qui recueille des vélos (pièces, outils et accessoires) inutilisés au Québec pour les expédier aux communautés démunies des pays du Sud, où ils servent de moyen de transport et de gagne-pain pour lutter contre la pauvreté. Les pays du Sud seront aussi représentés par une exposition de photos de « machines-vélo » ingénieuses. Les populations moins nanties, par faute de moyen, souvent contraints à user de créativité pour échapper à la pauvreté, ce qui les rend du coup de grands créateurs! »
Marché CyclArt
10 décembre 2011
de 11h à 19h
7235, rue St-Urbain, Montréal, Qc
H2R 2Y5
514 843-0077
Infos : Lucie Poulin, 514 843-0077
www.cyclonordsud.org
vendredi 11 novembre 2011
Petits Formats
Ça prend forme. 9 toiles de 10" x 10" pour l'exposition collective "Les petits formats" à l'Espace Création de Dominique Payette. Dans la suite directe de la série Métal.
Vernissage, le jeudi 8 décembre 2011 à 17h
Espace Création
Dominique Payette
1101, rue Victoria
Saint-Lambert, QC
www.dominiquepayette.com
mardi 8 novembre 2011
Funk-Rock
Le groupe Wlove a fait l’acquisition de la toile qui a servit à la pochette de leur album.
L'angélus
acrylique sur toile
2006 - 34" x 48"
(86,4 cm x 121,9 cm)
Hors série
www.alec5.com
L'angélus
acrylique sur toile
2006 - 34" x 48"
(86,4 cm x 121,9 cm)
Hors série
www.alec5.com
lundi 7 novembre 2011
Prolongation - Spécial sur les séries "Surfaces", "Structures" et "Mécaniques"
Prolongation : Du 10 août au 31 décembre 2011, les séries "Surfaces", "Structures" et "Mécaniques" sont à moitié prix!
www.alec5.com
Une simple moissonneuse de vent
acrylique sur toile - 1990
24" x 30" (61,0 cm x 76,2 cm)
série " Mécanique"
www.alec5.com
www.alec5.com
Une simple moissonneuse de vent
acrylique sur toile - 1990
24" x 30" (61,0 cm x 76,2 cm)
série " Mécanique"
www.alec5.com
mercredi 2 novembre 2011
Principe d’acquisition - 2
Acquérir une toile ne se fait pas tout les jours. On aime une oeuvre... On hésite... On voudrait... Mais est-ce bien raisonnable?
Est-il question de raison ou de raisonnement?
Alors je me suis mis à raisonner : Voici une autre idée qui pourrait vous encourager à acquérir une toile, une idée basée sur le principe d'entraînement :
J'offre une remise de 10 % à la personne qui, après avoir acquis une toile, trouve un autre acquéreur confirmé pour une autre toile. S'il trouve deux personnes, c'est 20 %, et ainsi de suite.
Ainsi, un heureux acquéreur peut devenir pour un temps une sorte d'agent... Pas pire comme idée? Non?
À vous de jouer.
Est-il question de raison ou de raisonnement?
Alors je me suis mis à raisonner : Voici une autre idée qui pourrait vous encourager à acquérir une toile, une idée basée sur le principe d'entraînement :
J'offre une remise de 10 % à la personne qui, après avoir acquis une toile, trouve un autre acquéreur confirmé pour une autre toile. S'il trouve deux personnes, c'est 20 %, et ainsi de suite.
Ainsi, un heureux acquéreur peut devenir pour un temps une sorte d'agent... Pas pire comme idée? Non?
À vous de jouer.
lundi 31 octobre 2011
Principe d’acquisition
On me dit souvent : « Ah! J’aimerais bien acquérir une de tes toiles… Mais mon budget… ».
Certes, acheter une toile n’est pas du même élan qu'acheté n’importe quel objet de consommation. On va mettre une somme certaine pour un bon téléviseur ou pour un iPad… Bien sûr ces items rendent plus de service qu’une toile accrochée ad vitam sur un mur. L’effet est moins quantifiable mais il n’en reste pas moins effectif. Un espace agrémenté d’une toile apporte un bien-être certain à son propriétaire et aux gens qui côtoient l'oeuvre.
Alors voici un principe d’acquisition qui devrait offrir la possibilité à tout un chacun de répondre à son coup de cœur :
1. Choisissez une toile, demandez-vous combien de temps il vous faudrait pour accumuler la somme requise pour acheter ladite toile.
2. Indiquez-moi votre choix et la durée raisonnable qui vous est nécessaire (à concurrence de six moins).
3. Je vous mets de côté cette toile en indiquant sur le site www.alec5.com qu’elle est vous est réservée jusqu’à une date précise.
À vous de jouer!
jeudi 27 octobre 2011
mardi 25 octobre 2011
Performance au Petit Campus
Petit Campus. Lancement de l'album de Wlove.
Le groupe m’avait invité ce soir-là car les musiciens avaient choisi une de mes toiles, "L'angélus", pour illustrer leur pochette d’album.
La musique était forte et solide. Le « groove » était là, le son net et précis. Déjà on pouvait sentir que la soirée allait être intense.
Après quelques va-et-vient tout en force entre ma voiture stationnée loin et l’entrée du Petit Campus, j’ai finalement apporté mon gros chevalet pour la toile vierge de 4’ par 6’ et, surtout, un plus petit chevalet pour la toile originale qui avait servi pour la pochette de l’album.
Mon installation était pas mal au point. Chaque chevalet avait son propre éclairage, mes pots de peinture, mes pinceaux étaient bien placés. L’ensemble avait de l’allure. Tout était prêt.
Le temps de siroter une bière et la salle s’est remplie à craquer de gens qui venaient découvrir ce groupe et acheter leur album.
Et le spectacle a commencé. D’entrée de jeu, le groupe a amorcé une pièce très rythmée qui a instantanément électrisé la salle. Mes premiers coups de pinceau étaient dynamisés par l’ampleur sonore. Le « groove » me rentrait dans le corps et je n’ai pas pu m’empêcher de bouger avec le « beat ». À quelques reprises je me suis surpris à réagir aux impulsions du batteur et du bassiste en « écrivant » avec le pinceau une sorte de partition visuelle.
Wlove est définitivement un groupe à voir sur scène. Le groupe projette une énergie peu commune. Pas de celle qui vous décoiffe (dans mon cas ce serait difficile!) et vous assourdit, mais de celle qui agite chaque synapse de votre cerveau en déclenchant des salves d’adrénaline et d’endorphine. Le sourire est automatique!
Le chanteur a un tel charisme qu’il crée une liaison parfaite entre la scène et la salle pour que le spectateur puisse pénétrer facilement dans l’univers musical du groupe.
Là où j’étais situé, juste à droite de la scène, je faisais presque dos au spectacle, mais la musique remplissait tellement l’espace que j’avais l’impression de faire partie d’elle, qu’elle se transmettait sur ma toile. À preuve, les couleurs qui sont apparues sur le canevas, des couleurs que je n’ai jamais utilisées, des verts et des bleus! Peut-être même ces couleurs auraient pu s’installer plus vivement, plus certainement. Mais il faudrait probablement plusieurs expériences de la sorte pour que mes réflexes picturaux les laissent plus facilement passer.
J’ai aussi beaucoup « dessiner » sur la toile. Avec le gros fusain noir, j’ai écrit le rythme qui me passait par le corps et j’ai adoré ça! Je me suis senti très libre sur cette grande surface.
Comme d’habitude, je n’ai pas tout de suite aimé le résultat. Difficile de prendre le recule nécessaire lorsqu’on passe une heure collé sur le toile. Qu’importe, ce qui comptait était le fait de peindre librement sur la musique du groupe, de trouver le plaisir de créer quel que soit le résultat.
Après quelques jours, je regarde la toile et je suis assez content. Elle tient le coup!
Autant le groupe que moi avons adoré notre soirée. Il n'est pas impossible que l'on réitère l'expérience dans les prochains spectacles de Wlove!!
À suivre....
Transformer
acrylique sur toile - 2011 - 48" x 72" (121,9 cm x 182,9 cm)
Formes Noires
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