mardi 25 août 2009
Le projet Artbike présenté au lancement Opus 2010
Le projet ArtBike a été présenté lors du lancement de la gamme de vélo Opus 2010, ce mardi 25, devant les bureaux d'OGC, le distributeur et fabriquant de la marque Opus. (Non, non, je ne peux pas encore montrer les nouveaux vélos !!)
La réponse est très positive. Bien sûr, il est encore difficile d'expliquer le concept avec seulement deux cadres de la même série à montrer, mais ce projet suscite un intérêt certain. J'ai monté ces deux cadres devant une toile de la série "Formes Noires", sur le fameux chevalet que j'utilise depuis quelques années pour présenter les cadres d'art.
Reste à intégrer ce volet purement artistique dans un cadre de travail régit en temps et en lieu de production. Évidemment, on ne parle pas de production à la chaîne. Je vais devoir trouver un rythme, une cadence qui soit en harmonie avec ma démarche et le milieu dans lequel elle va devoir évoluer. Pour les dirigeants d'Opus, il y aura aussi une adaptation à faire. C'est un peu comme faire de la poterie sur un tour à pied dans une usine de montage automobile...
lundi 24 août 2009
Le projet ArtBike est intégré au catalogue Opus 2010
Le projet ArtBike est intégré au catalogue Opus 2010.
Nous avons présenté le projet et les premiers cadres artistiques à la réunion annuelle de vente de OGC (le distributeur des vélos Opus). La réception a été très bonne, même si les représentants, peu habitués à voir un tel projet artistique au sein de leur milieu sportif, ont fait des yeux ronds en se passant les cadres de main en main.
Le programme de ce projet est encore à finaliser car plusieurs possibilités de mise en marché sont possibles. Mais pour moi, le fait que le projet ait été intégré au catalogue confirme que Opus veut vraiment aller de l'avant avec cette idée de cadres artistiques.
Le projet sera présenté aux détaillants lors du lancement de la gamme de vélos 2010, ce mardi.
vendredi 21 août 2009
Concours nouvel auteur
La librairie Archambault, via son blogue "Côté Blogue.ca", à lancé un concours de nouvel auteur littéraire. Je m'y suis lancé et y ait proposé mon roman "Métal". On verra bien....
«Métal» raconte le parcours de Thomas, un jeune carrossier dont le souvenir de l'incursion d'une pièce métallique dans sa chair, lors d'un accident de voiture durant son enfance, le poussera à vouloir retrouver cette sensation unique, âcre et amère, mais à la fois si douce. Avec le temps, il développera une sensibilité très particulière au métal. Ivanna, une jeune musicienne et sculpteure, lui fera découvrir les arts plastiques... ou plutôt métalliques! «Métal» est le premier volet, non pas d'une trilogie, mais d'un triptyque traitant de l'initiation artistique. «Métal», c'est la sculpture, tandis que «Le pinceau d'ocre», c'est évidemment la peinture. Pour ce qui est de «La dernière note», il s'agit autant de musique que de peinture.
http://www.coteblogue.ca/blogs/concours-nouvel-auteur/authors/alec-stephani/
jeudi 20 août 2009
Les "Formes noires" dans la nef
Cathédrale
acrylique sur toile - 1991 - 36" x 48" (91,4 cm x 121,9 cm)
série "Structures" www.alec5.com
J'ai visité l'église Saint-Denis, à Montréal, dont une partie va se transformer en galerie d'art permanente. Étrange projet d'une passionnée, artiste sculpteur, Geneviève Chartrand. Il y a encore de l'aménagement à faire, mais je pense que ce sera intéressant.
Étrange projet, car le fait d'introduire des pièces artistiques au sein d'une alcôve à vocation mystique, engendre spontanément une réflexion sur la position de l'art et de la spiritualité. Étant plutôt agnostique à la base, j'aurais tendance à ne pas réagir face au lieu. Mais ayant été élevé chez les pères, j'ai au fond de moi, une réaction mêlée de respect et de refus.
Durant mon enfance, j'étais fasciné par les cathédrales. J'en dessinais tout le temps, durant des heures, voire des jours, pierre par pierre. C'étaient d'immenses dessins à l'encre noire. Bien sûr, il s'agissait du sens architectural de l'image. Au point où j'avais appris à peu près tout ce qui concerne la construction d'une cathédrale. Point de mystique ou de spirituel, simplement la curiosité du "comment c'est fait".
Et voilà que je me retrouve dans ce projet atypique de galerie intégrée à la nef d'une l'église. Et l'éternelle question pour une exposition : Quoi montrer?
Compte tenu du contexte particulier, certaines toiles illustrant des architectures de cathédrales vont évidemment prendre place dans cette exposition. L'organisatrice, d'ailleurs m'a proposé de montrer plusieurs toiles de la série "Mécaniques" car le co-exposant, Florent Veilleux, étant un sculpteur pataphysicien, elle trouvait que cette série était à propos. Mais il y aura aussi des toiles récentes, des "Formes Noires". Elle peuvent faire écho à une certaine période de l'histoire québécoise face au dicta de l'église : La grande noirceur.
Soirée d'inauguration le 1er octobre.
Église Saint-Denis, 454, avenue Laurier est (coin Saint-Denis, en face du métro Laurier)
lundi 17 août 2009
Scènes de galerie - Avez-vous vu sa dernière expo?
— Avez-vous vu sa dernière expo?
— Oui, j'étais aussi au vernissage. Comment l'avez-vous trouvée?
— Cette réflexion sur l'équilibre chancelant de l'humanité était si intense! Tout simplement renversante!
— Ah bon? Vous trouvez que d'aligner soixante petits cubes blancs sur le sol c'est renversant?
— Pas vous?
— Pour la dame qui s'est empêtrer les hauts talons dedans, on peut effectivement dire que l'humanité était chancelante!
***
— Avez-vous vu sa dernière expo?
— Non. Le fallait-il?
— Pas vraiment. Mais... tout le monde était là.
***
— Avez-vous vu sa dernière expo?
— Extraordinaire. C'est un visionnaire.
— Avons-nous vu la même exposition?
— Peut-être ne l'avez-vous que regardée.
— Excusez-moi, mais je sais ce que j'ai vu!
— Avez-vous vu l'autre exposition?
— Ça n'a rien à voir!
— Vous voyez, vous n'avez rien vu.
— Écoutez...
— Ah, vous l'avez écoutée?
— Non. Y avait-il quelque chose à écouter?
— Pas vraiment.
— Donc ça ne vaut pas la peine d'en parler?
— Effectivement.
***
— Avez-vous vu sa dernière expo?
— Oui, un clip sur YouTube
— Mais vous saviez qu'il exposait?
— Oui, je l'ai appris sur Twitter
— ...et vous y êtes allé?
— Pas encore, j'attends qu'il soit mon ami!
— ...sur Facebook, j'imagine?
***
— Avez-vous vu sa dernière expo?
— J'espère que c'était sa dernière!
Scènes de galerie - J'adore ce que vous faites
Scènes de galerie - Je peux vous aider?
Scènes de galerie - Vous connaissez l'artiste?
— Oui, j'étais aussi au vernissage. Comment l'avez-vous trouvée?
— Cette réflexion sur l'équilibre chancelant de l'humanité était si intense! Tout simplement renversante!
— Ah bon? Vous trouvez que d'aligner soixante petits cubes blancs sur le sol c'est renversant?
— Pas vous?
— Pour la dame qui s'est empêtrer les hauts talons dedans, on peut effectivement dire que l'humanité était chancelante!
***
— Avez-vous vu sa dernière expo?
— Non. Le fallait-il?
— Pas vraiment. Mais... tout le monde était là.
***
— Avez-vous vu sa dernière expo?
— Extraordinaire. C'est un visionnaire.
— Avons-nous vu la même exposition?
— Peut-être ne l'avez-vous que regardée.
— Excusez-moi, mais je sais ce que j'ai vu!
— Avez-vous vu l'autre exposition?
— Ça n'a rien à voir!
— Vous voyez, vous n'avez rien vu.
— Écoutez...
— Ah, vous l'avez écoutée?
— Non. Y avait-il quelque chose à écouter?
— Pas vraiment.
— Donc ça ne vaut pas la peine d'en parler?
— Effectivement.
***
— Avez-vous vu sa dernière expo?
— Oui, un clip sur YouTube
— Mais vous saviez qu'il exposait?
— Oui, je l'ai appris sur Twitter
— ...et vous y êtes allé?
— Pas encore, j'attends qu'il soit mon ami!
— ...sur Facebook, j'imagine?
***
— Avez-vous vu sa dernière expo?
— J'espère que c'était sa dernière!
Scènes de galerie - J'adore ce que vous faites
Scènes de galerie - Je peux vous aider?
Scènes de galerie - Vous connaissez l'artiste?
mercredi 5 août 2009
Comment j’ai plongé dans l’écriture de romans
En fait, cela vient d’un long trajet en vélo où, pour me changer les idées, je me suis mis à penser à une théorie de propulsion temporelle. Plus j’avançais, plus cette théorie se complexifiait et, paradoxalement, devenait de plus en plus claire pour moi. Je le voyais sous forme de graphique.
Arrivé chez moi, j’ai immédiatement esquissé ce graphique, mais il fallait dès lors l’expliquer. Je me suis mis à écrire cette théorie. Pour appuyer l’explication, il fallait que je décrive un exemple tangible. J’ai créé une situation la plus vraisemblable possible qui est devenue une sorte de faux reportage. Mais plus j’avançais dans cette mise en exemple, plus cela devenait une véritable histoire. C’est ainsi que je me suis lancé dans l’écriture d’un roman.
Ce fut Le futur simple.
Autant récit historique documenté que biographie, mêlé de science et d’anticipation, avec un soupçon d’autobiographie, ce premier pseudo-roman s'est avéré un fourre-tout de genres et de styles divers.
J’ai écrit et réécris maintes et maintes fois cet ouvrage au point où il a complètement perdu son sens premier. Mais cela m’a convaincu du fait que j’aimais écrire.
Lorsque j’ai entrepris un second roman, Métal, je suis parti d’une prémisse simple, mais surtout, de personnages. C’est ainsi que j’ai découvert comment j’aimais écrire : sans plan défini, juste avec un point de départ et un point d’arrivée. Le reste, ce sont les personnages, d’après leurs attitudes et leur caractère qui forgent le parcours du récit.
Je considère donc Métal comme mon premier véritable roman.
Métal s'est avéré le premier volet d'un triptyque, et non pas d'une trilogie, traitant de l'initiation artistique. Métal, c'est la sculpture, tandis que Le pinceau d'ocre, c'est évidemment la peinture. Pour ce qui est de La dernière note, il s'agit autant de musique que de peinture.
Même si j’écris sans plan, j’écris d’abord mentalement de longs passages que je brasse, que je rumine pour enfin les coucher d’une traite sur le papier.
Écrire pour moi c’est la liberté de mettre en scène des personnages, de les voir évoluer le long du récit, de créer des décors, des environnements, des atmosphères, des images, voire même des trames sonores sans avoir à aller en studio, ni en production, ni en réalisation, etc. Tout devient possible dans la limite du vraisemblable.
Je suis un visuel, j’écris visuellement. Les chapitres sont des scènes. J’écris mais en fait je regarde. Je transcris.
Ne cherchez pas ces romans en librairie, ils sont à éditer... Avis aux éditeurs!
Arrivé chez moi, j’ai immédiatement esquissé ce graphique, mais il fallait dès lors l’expliquer. Je me suis mis à écrire cette théorie. Pour appuyer l’explication, il fallait que je décrive un exemple tangible. J’ai créé une situation la plus vraisemblable possible qui est devenue une sorte de faux reportage. Mais plus j’avançais dans cette mise en exemple, plus cela devenait une véritable histoire. C’est ainsi que je me suis lancé dans l’écriture d’un roman.
Ce fut Le futur simple.
Autant récit historique documenté que biographie, mêlé de science et d’anticipation, avec un soupçon d’autobiographie, ce premier pseudo-roman s'est avéré un fourre-tout de genres et de styles divers.
J’ai écrit et réécris maintes et maintes fois cet ouvrage au point où il a complètement perdu son sens premier. Mais cela m’a convaincu du fait que j’aimais écrire.
Lorsque j’ai entrepris un second roman, Métal, je suis parti d’une prémisse simple, mais surtout, de personnages. C’est ainsi que j’ai découvert comment j’aimais écrire : sans plan défini, juste avec un point de départ et un point d’arrivée. Le reste, ce sont les personnages, d’après leurs attitudes et leur caractère qui forgent le parcours du récit.
Je considère donc Métal comme mon premier véritable roman.
Métal s'est avéré le premier volet d'un triptyque, et non pas d'une trilogie, traitant de l'initiation artistique. Métal, c'est la sculpture, tandis que Le pinceau d'ocre, c'est évidemment la peinture. Pour ce qui est de La dernière note, il s'agit autant de musique que de peinture.
Même si j’écris sans plan, j’écris d’abord mentalement de longs passages que je brasse, que je rumine pour enfin les coucher d’une traite sur le papier.
Écrire pour moi c’est la liberté de mettre en scène des personnages, de les voir évoluer le long du récit, de créer des décors, des environnements, des atmosphères, des images, voire même des trames sonores sans avoir à aller en studio, ni en production, ni en réalisation, etc. Tout devient possible dans la limite du vraisemblable.
Je suis un visuel, j’écris visuellement. Les chapitres sont des scènes. J’écris mais en fait je regarde. Je transcris.
Ne cherchez pas ces romans en librairie, ils sont à éditer... Avis aux éditeurs!
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