Quelques-unes de mes toiles de la série "Mécaniques" ont été accueillies à la galerie "La Maison Blanche" à St-Lambert, sur la rive sud de Montréal. C'est une charmante petite galerie d'art contemporain, récemment ouverte, dont la propriétaire est également artiste, Caroline White, qui signe sous le nom de Blanc.
(www.white-blanc.com)
Galerie La maison blanche
200, rue St-Denis, (coin Elm)
Saint-Lambert.
450 923-2526
Carte Google
www.lamaisonblancheweb.com
whiteblanc@aol.com
American fields 1
91 - 44" x 32" (111,8 cm x 81,3 cm)
Échafaudages 2
91 - 48" x 28" (121,9 cm x 71,1 cm)
Ils construisirent une colonne de lumière
91 - 48" x 24" (121,9 cm x 61,0 cm)
Le cheval à piston
91 - 30" x 40" (76,2 cm x 101,6 cm)
Le jouet
91 - 36" x 26" (91,4cm x 66,0 cm)
Le petit savant fou
91 - 36" x 48" (91,4 cm x 121,9 cm)
Rythmes
91 - 48" x 32" (121,9 cm x 81,3 cm)
Sciences et consciences des peuples
90 - 22" x 30" (55,9 cm x 76,2 cm)
Totem 1
91 - 48" x 30" (121,9 cm x 76,2 cm)
Engrenages temporels
04 - 36" x 24" (91,4 cm x 61,0 cm)
samedi 24 octobre 2009
mercredi 14 octobre 2009
Il y a ceux qui Consomment et ceux qui Cultivent
Violons sur le toît
acrylique sur toile - 2009 - 24" x 36"
série "Hors Série" www.alec5.com
Il s'en est fallu de peu — et rien n'est gagné encore — pour que je replonge dans l'habitude picturale, dans la routine gestuelle, dans ma poutine factuelle. Rassurant terrain connu? Certainement! Besoin d'un ailleurs? Certainement aussi! Mais comment changer sans se perdre? Comment toucher autre chose, changer de direction, sans muer de peau au point de ne plus se reconnaître et pire, que l'antécédent s'en retrouve relégué au statut de l'obsolescence?
Pourquoi en arrivé à avoir peur du changement? Pourquoi le changement serait-il obligé, d'ailleurs?
Une idée, une réflexion m'est venue :
Il y a ceux qui Consomment et ceux qui Cultivent.
Ceux qui consomment en veulent toujours plus et c'est ceux-là mêmes qui poussent sans répit à ce que les choses changent, car ils croient fuir ainsi une certaine lassitude du connu. Mais prennent-ils le temps de connaître?
Ceux qui cultivent sont plus patients. Ils absorbent tout autant qu'ils régurgitent en manières diverses tout ce qu'ils ont absorbé. Ils cultivent leur culture!
Mais notre vasque sociétale, étant basée sur l'économie, préconise paradoxalement la consommation. Il faut donc constamment que de nouveaux objets de désirs apparaissent afin d'alimenter le tison ardent de la consommation. Le stigmate le plus flagrant de cette mécanique inaliénable est l'éclectisme grandissant en tous domaines. Tout est devenu "pizza toute garnie". Il faut qu'il y en ait pour tout les goûts, tout les styles. C'est la grand-messe du « multi-genre », de la « variété », de la « pluralité », de la « multiplicité ». On a plus peur du mélange. Pour certains, cela offre un foisonnement de voies créatrices possibles. Pour d'autres, c’est l’abolition des limites. Et c’est tant mieux! Certes tous doivent pouvoir y trouver leur compte, mais comment découvrir son réel plaisir lorsque tout se confond, tout se mélange, tout ne goûte plus rien de spécifique, mais un peu de tout? Il nous est offert des parcelles sporadiques et éphémères de plaisirs visuels.
D'un autre côté, cultiver sans cesse le même terrain, inlassablement la même plante, fait en sorte qu'on maîtrise de mieux en mieux sa croissance. Mais peut-être au détriment de toutes les autres possibilités qui jouxtent ce terrain? Faut-il alors absolument tout essayer? Ou faut-il se contenter de... soi? Car quoi que l'on fasse, cultiver ou consommer, il s'agit avant tout de soi.
Alors qui suis-je?
lundi 12 octobre 2009
Le temps "s'engrise"
Rouages industriels
acrylique sur toile - 2009 - 24" x 36"
série "Usines" www.alec5.com
Il suffisait que le temps "s'engrise" pour que mon humeur en fasse autant. Et pourtant, l'automne s'installant, je savais que certaines choses changeraient invariablement. Et pourtant, l'automne s'installant, je savais que les couleurs changeraient aussi, pour éclater, un premier temps, en un rougeoiement fulgurant et éphémère, puis, laissant place à une impression de dévastation, la nature elle-même, au complet succomberait face à la distance solaire croissante.
Restait à moi à ne pas sombrer dans ce même mouvement, vers cette léthargie hivernale. Tout devenant, au mieux, noir et blanc, au pire monochrome grisaillant. Je devais alors être fort et résister à l'idée d'avoir perdu cette chaleur, cette légèreté, cette volupté estivale.
Mon arme contre ce spleen automnal : La création. Il me fallait créer, absolument et en toute urgence.
mercredi 7 octobre 2009
Hommage de Benjamin
« Bonjour Alec,
Je suis Benjamin Evrard, j'ai 18 ans, je suis étudiant en Art à Saint-Luc (Liège, Belgique). J'admire votre travail depuis déjà quelque temps, et suite à un travail que l'on me demande de fournir dans le cadre de mon cours de "Composition peinture", j'ai décidé de vous faire un "Hommage". »
Benjamin Evrard (belgique)
bib_evrard@hotmail.com
Salut Benjamin,
Je suis troublé, positivement, par la synthèse que tu as faite de mon travail. C'est fascinant de voir par les yeux de quelqu'un d'autre. Ainsi je perçois ce qui t'a accroché comme éléments et même au niveau de la technique, ce que tu as pu ressentir de mes oeuvres.
Bravo et merci!
mardi 6 octobre 2009
Racines intégristes
Racines intégristes
acrylique sur toile - 2009 - 24" x 36"
série "Formes noires" www.alec5.com
Ça bouille, mais ça brouille aussi! Avec cette toile, j'ai essayé de laisser tomber ce que j'ai fait jusqu'à présent avec le frôlement figuratif des "Usines", tout en revenant à la "Forme noire", au geste. D'où le titre "Racines intégristes" qui, je l'avoue, peut être dérangeant pour certains, ou qui pourrait être interprétée d'une autre façon. Quoiqu'il puisse y avoir une certaine imagerie moyenne orientale dans la composition.
En fait ici, il ne s'agit absolument pas de religion. À moins que l'on puisse considérer que la religion première du peintre soit sa peinture, bien évidemment. Je cherche avant tout mes propres racines picturales, mon côté intègre face à la peinture. Pourquoi je peins. Et pour moi qui suis, de part mon métier et ma formation, un faiseur d'images, c'est un véritable chemin de Damas!
Ces derniers temps, j'ai peint toutes sortes de toiles, dans toute sorte de directions... De tout et surtout de n'importe quoi. Je ne les montre pas. Mais dans ce n'importe quoi, je découvre que mon processus de mutation est bien plus complexe et ardu que je ne le pensais. Je perçois des toiles que je n'arrive pas à créer, du moins pas encore. C'est en forgeant... Et bien, l'hiver arrive et, d'habitude, je me mets à peindre en fou. Étrangement, l'hiver passé, cela ne s'est pas produit. C'était la première fois que cela arrivait, ou plutôt que cela n'arrivait pas. Mais cette année, j'ai un appel très fort de sortir de ma torpeur et une envie d'explosion picturale.
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