Après plusieurs mois de labeur où je me suis transformé en menuisier, électricien, peintre en bâtiment, ébéniste, voici enfin mon nouvel atelier.
Enfin je vais pouvoir refaire des grands formats, enfin je vais pouvoir accueillir les gens comme il se doit pour des visites d'atelier sans avoir la gêne de présenter mes toiles dans ce qui était une véritable "Batcave" au plafond bas, sans lumière et sans recul.
Mais c'est surtout la création d'un espace qui respire, d'un espace des "possibles", là où je vais pouvoir expérimenter bien plus que ce que je ne pouvais faire jusqu'alors.
Il y a bien longtemps, j'avais un atelier suffisamment grand pour pouvoir travailler plusieurs toiles de front, expérimentant sur l'une ce que je découvrais sur l'autre.
Je vais pouvoir aussi mettre au point le projet électro-acrylique...
Par contre, ce qui est très intimidant, c'est que cet espace respire le neuf, le blanc, le propre... Peur de faire des taches? Oui, mais il va bien falloir qu'il y en ait, il va falloir que ça vive, que ça crée. C'est la première fois que je me retrouve dans un espace qui n'a pas de vécu.
C'est ce qui est paradoxal par rapport à ma démarche qui est d'observer et de ressentir l'histoire des lieux, des objets, des gens par leur émanation mnémonique. Ici, il n'y a aucune histoire. Tout est à faire, tout est à vivre. Bien sûr, nombre d'objets hétérocycliques et désuets y prendront place, comme des témoins du temps qui m'apporteront, par leur propre émanation, leur histoire et leur vécu. Ils transmettront, je l'espère, cette vibration du passé qui alimente ma peinture.
Visites d'atelier sur rendez-vous
info@alec5.com
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