mardi 22 avril 2008
Production
Production
La « production » s'est ralentie. Il y a même eu un arrêt total durant près de deux semaines... D’abord et surtout à cause de la mise en place de cette exposition à la TOHU. Pendant la mise au point du plan d’exposition, on aurait dit que je n'osais peindre de peur de créer une toile que j’aurai absolument eu envie d’exposer et, du coup, revoir tout le plan d’accrochage.
D’accord, il y avait bien des détails à régler, des petites choses à faire ou à finir, les invitations, les affiches, la promotion, les premières entrevues… Il y avait aussi les ateliers, le vernissage, la performance, tant de choses qui m’occupaient l’esprit et me prenaient de l’énergie.
Pourquoi ai-je toujours ce sentiment que si je ne peins pas, je ne suis pas peintre? Suis-je peintre? Je suis un designer qui peint ou suis-je un peintre qui design?
« Ah ces artistes! Toujours à se poser des questions existentielles! »
« De toute façon, tu as tellement de toiles, ce n’est pas une de plus qui fera la différence! »
Vraiment? C’est un processus continu. Et lorsque qu’après une période d’arrêt je reprends mes pinceaux, c’est comme un muscle, c’est un peu plus dur à redémarrer. J’ai alors tendance à revenir sur mes traces et à me plagier pour reprendre mes marques.
Finalement, cet hiver aura été moins productif que les précédents. Rénovations, expositions, toutes des bonnes raisons.
Mais maintenant que l’exposition majeure de ma courte carrière est bien lancée, je devrais pouvoir retrouver mon rythme. Mais mon atelier sommairement vidé est intimidant. Il faudrait que je réaménage, que je remette quelques autres toiles sur les murs.
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